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France Gall se dit "humiliée" par la chanson Les sucettes à l'anis

France Gall sur le plateau du "Grand Journal" en 2012.

France Gall sur le plateau du "Grand Journal" en 2012. - François Guillot / AFP

Alors qu'elle vient de lancer avec succès sa nouvelle comédie musicale Résiste, la chanteuse est revenue sur la polémique autour du tube très ambigu que lui avait écrit Serge Gainsbourg en 1966.

Tout le monde connaît la chanson. Tout le monde en connaît ses paroles. Et tout le monde a fini par comprendre le double sens que les fameuses "sucettes à l'anis" d'Annie pouvaient avoir. Ecrite par Serge Gainsbourg en 1966, la chanson Les sucettes était chantée par France Gall, tout juste âgée de 18 ans à l'époque.

Cinquante ans après, le titre continue de faire parler. En pleine promotion de son spectacle Résiste, son interprète s'est confiée sur cette chanson au parfum de scandale qui lui colle toujours à la peau. Interrogée par des lecteurs du Le Parisien/Aujourd'hui en France, France Gall a avoué à ce sujet: "Je n'en comprenais pas le double sens et je peux vous certifier qu'à l'époque, personne ne comprenait le double sens."

"Ca a changé mon rapport aux garçons"

La chanteuse, pour qui Gainsbourg écrivit les tubes Poupée de cire, poupée de son ou Laisse tomber les filles, explique que "l'homme à la tête de chou" avait composé cette chanson après lui avoir raconté ses vacances. "Je lui ai dit: 'J'ai été à Noirmoutier chez mes parents, il n'y a pas grand chose à faire sauf que tous les jours, je vais m'acheter des sucettes à l'anis, se rappelle-t-elle. Quand il a écrit la petite chanson, je me voyais. C'était l'histoire d'une petite fille qui allait chercher ses sucettes à l'anis."

"Mais en même temps, je sentais que ce n'était pas clair. C'était Gainsbourg quand même," avoue France Gall en se remémorant cette période. La chanteuse a alors évoqué le moment où elle a appris la polémique autour de son titre Les sucettes: "Je pars au Japon et là j'apprends qu'il y a tout un truc là-dessus, c'était horrible. Ca a changé mon rapport aux garçons..." Et de conclure, avec une certaine amertume : "Ca m'a humilié..."

Fabien Morin