Faustine Nogherotto, ex Star Academy, raconte son combat contre la maladie
En 2006, la pétillante Faustine Nogherotto faisait un passage remarqué dans la Star Academy sur TF1. La jolie blonde de 17 ans ne remportait pas le télé-crochet, mais ce passage télé devant plusieurs millions de téléspectateurs lui permettait de lancer la carrière de chanteuse dont elle rêvait.
Mais quatre ans plus tard, alors que Faustine Nogherotto commençait l'enregistrement de son premier album, la jeune fille originaire de Picardie a dû mettre ses rêves de côté en raison de ses problèmes de santé. C'est dans les pages du Parisien que celle-ci est revenue sur la lutte qu'elle mène aujourd'hui contre la maladie.
"Le simple fait de tenir un verre est insupportable"
Faustine Nogherotto souffre de deux syndromes : celui de fatigue chronique et celui de Gougerot-Sjögren. A 26 ans, la jeune femme doit faire face à ces maladies contre lesquelles n'existe aucun traitement. "C'est d'abord une fatigue extrême, mon corps est tout le temps sans énergie, confie celle qui a dû retourner vivre auprès de sa mère dans l'Oise. Je sais déjà que, lorsque j'aurai fini de vous parler, je serai essoufflée. Ce sont aussi des douleurs musculaires."
Décrivant le calvaire de son quotidien, Faustine Nogherorro explique qu'elle ne peut pas "descendre les escaliers sans trembler", et que "le simple fait de tenir un verre est insupportable". Aujourd'hui, l'ancien staracadémicienne ne supporte plus la lumière et a même du mal à regarder la télévision. "C'est comme si mon cerveau était tout le temps enflammé. Le combat est très dure à mener" avoue-t-elle.
150.000 personnes atteintes du syndrome de fatigue chronique en France
Si la jeune chanteuse, qui a mis la musique entre parenthèses désormais, reconnaît que "l'avenir lui fait peur", elle espère pouvoir convaincre les anciens membres de la Star Ac' de se mobiliser pour recueillir des fonds pour la recherche.
En France, près de 150.000 personnes souffrent de ce syndrome de fatigue chronique. Mais si le cas de Faustine est "très sévère" selon François Bécavin, président de l'Association française du syndrome de fatigue chronique, ce dernier assure qu'il "ne faut pas baisser les bras". Même si les armes manquent encore aujourd'hui pour enrayer cette maladie.