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Exil fiscal: Le Parisien répond à Florent Pagny

Florent Pagny aux Francofolies de La Rochelle, en juillet 2015.

Florent Pagny aux Francofolies de La Rochelle, en juillet 2015. - Xavier Leoty - AFP

L'exil fiscal de Florent Pagny fait plus parler que son nouveau disque. Ce vendredi, Le Parisien, mis en cause par le chanteur, lui répond.

Florent Pagny vs Le Parisien, acte III. L'affaire qui oppose le chanteur au quotidien connaît un nouveau rebondissement ce vendredi. Le journal, mis en cause par le chanteur dans Quotidien jeudi soir, se défend d'avoir divulgué une info censée rester en "off".

"Florent Pagny, loin d'être un novice en la matière, sait que la caméra est là, à sa gauche, et que tout est enregistré", écrit ce vendredi matin le journaliste qui a interviewé le chanteur, dans une tribune intitulé "Pourquoi nous n'avons pas trahi Florent Pagny".

"De vraies raisons fiscales"

Tout a commencé lundi. Le Parisien rencontre Florent Pagny pour évoquer la sortie de son nouvel album, Le présent d'abord. Mais une petite phrase, lâchée en fin d'interview occulte tout le reste. Le chanteur raconte s'être installé au Portugal "pour de vraies raisons fiscales".

La déclaration est reprise dans de nombreux médias, et dès le mercredi la sphère politique s'en empare. Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, est le premier à répondre. "J'invite Florent Pagny à rester en France, nous avons besoin de tous les talents", lance-t-il. D'autres politiques ont des mots moins amènes.

"Il n'était pas question de couper"

Jeudi, Florent Pagny s'explique sur le plateau de Quotidien. Il assume l'exil fiscal, assure payer des impôts en France, et reproche au Parisien d'avoir mis en ligne l'interview dans son intégralité. "Je termine cette interview en disant 'tout ce que je te raconte, c'est pour toi, donc tu ne le mets pas en ligne'", évoque-t-il.

"Une page était consacrée à son album, excellent, et à sa nouvelle tournée, formidable. Il évoquait son installation au Portugal en quelques phrases qu'il n'était pas question de couper", répond Le Parisien.

Magali Rangin