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Détruire l'étoile de Donald Trump à Hollywood était "légitime et juste", affirme le vandale

L'étoile de Donald Trump détruite, le 25 juillet 2018

L'étoile de Donald Trump détruite, le 25 juillet 2018 - Katharine Lotze / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Son action ne peut avoir que des répercussions "positives", affirme Austin Clay. Il encourt jusqu'à trois ans de prison.

Un Américain ayant vandalisé à coups de pioche l'étoile de Donald Trump sur le célèbre Walk Of Fame d'Hollywood a justifié son acte mercredi 15 août, réfutant l'accusation de vandalisme.

"Personnellement je ne pense pas qu'on doive retenir des chefs d'inculpation à mon encontre, car je crois avoir fait une action légitime et juste, aux répercussions seulement positives", a confié Austin Clay, 24 ans, à la chaîne ABC7 après sa comparution devant un tribunal de Los Angeles.

Austin Clay, qui encourt jusqu'à trois ans de prison, avait fracassé l'étoile de Donald Trump sur ce célèbre boulevard d'Hollywood le 25 juillet dernier. Il aurait ensuite appelé la police, leur lançant "à bientôt", avant de quitter les lieux. Il s'était rendu de lui-même un peu plus tard aux autorités à Beverly Hills.

Déjà vandalisée en octobre 2016

L'étoile du républicain avait déjà été vandalisée en octobre 2016, quelques semaines avant son élection à la présidence des Etats-Unis. Habillé en ouvrier du bâtiment, un homme avait brisé l'étoile avec une pioche et une massue. James Otis avait été condamné à 20 jours de travaux d'intérêt général et à une amende de 4.400 dollars et laissé en liberté sous contrôle judiciaire durant trois ans.

L'étoile du magnat de l'immobilier et ancienne star de télé réalité --inaugurée en 2007 pour récompenser le succès de son émission The Apprentice - a été régulièrement la cible des détracteurs du candidat devenu président. A l'été 2016, un artiste de rue avait déjà emmuré l'étoile de Donald Trump avec des parois de 15 centimètres de hauteur alors que le candidat républicain promettait de construire un mur à la frontière avec le Mexique.

J.L. avec AFP