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Critiqué par Depardieu, Guillaume Canet lui demande des conseils pour "éviter de devenir comme lui"

Gérard Depardieu n'avait pas eu que des mots tendres pour Guillaume Canet à ses débuts

Gérard Depardieu n'avait pas eu que des mots tendres pour Guillaume Canet à ses débuts - AFP

Au début de la carrière de Guillaume Canet, Gérard Depardieu avait tenu des propos peu élogieux à son sujet. Dix-sept ans après, celui qui est devenu un acteur (et réalisateur) incontournable du cinéma français lui a répondu.

Dans la "grande famille du cinéma français", tous les membres ne se portent pas forcément dans leur coeur. Gérard Depardieu et Guillaume Canet, par exemple, auront peu de chance de se trouver un jour sur le même plateau de tournage. La faute à des propos (plutôt durs) du premier sur le second qui ont créer un froid entre les deux hommes. Dans un entretien accordé à Gala, Guillaume Canet est d'ailleurs revenu sur la violence de la critique de "Gégé" à son sujet au début de sa carrière.

Celui qui prête sa voix à Flash McQueen dans Cars 3 (en salles le 2 août prochain) explique que tous ses modèles au cinéma n'ont pas forcément eu la bienveillance que tout jeune comédien pouvait attendre de leur part. "Alors qu’un acteur comme Jean Roche­fort a été un mentor pour moi, un père spiri­tuel, il y en a d’autres qui, voulant faire du zèle, comme Gérard Depar­dieu avaient dit de moi que je n’avais pas ma place dans ce métier, rien à foutre dans le cinéma", rappelle-t-il.

"Il faut essayer de guider la jeune génération"

"Je trouve que ses propos le desservent lui, poursuit Guillaume Canet. Ça sert à quoi de dire des choses comme ça? Ça ne sert pas à grand chose, c’est plutôt gratuit. Il aurait été préfé­rable qu’il me donne des conseils pour avoir une vraie grande carrière et pour éviter de deve­nir comme lui!"

Visiblement marqué par ses critiques, l'acteur et réalisateur du récent Rock'n'Roll explique alors: "J’en ai marre d'en­tendre que c'est de la merde le cinéma français. En fait, le cinéma français, c’est ce qu’on en fait. Donc si on n’a pas envie que ça devienne de la merde, il faut arrê­ter d’en faire, déjà, en ce qui le concerne lui, ou alors, il faut essayer de guider la jeune géné­ra­tion, la soute­nir, lui donner une bonne direc­tion".

Fabien Morin