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Critiqué par Asia Argento, Franz-Olivier Giesbert se défend

Franz-Olivier Giesbert en décembre 2013

Franz-Olivier Giesbert en décembre 2013 - AFP

Le journaliste a répondu à l'actrice italienne, excédée après des propos que l'homme de 69 ans a tenu dimanche sur C8.

Franz-Olivier Giesbert répond à Asia Argento. Dans un tweet publié ce lundi matin, l'actrice italienne reproche notamment au journaliste d'avoir "humilié les victimes" de viol et l'accuse d'être "un putain d'enfoiré". Des mots auxquels a réagi le principal concerné en début d'après-midi auprès de nos confrères de Closer.

"Je n'ai jamais essayé de faire honte aux victimes, bien au contraire. Toutes les victimes sont égales dans leurs valeurs. Ne vous en déplaise, j'ai simplement commis l'erreur de dire qu'il fallait penser aux autres, aux inconnues, aux oubliées, aux offensées", a assuré FOG.

"Toutes les femmes qui ont été violées sont des soeurs"

Franz-Olivier Giesbert a créé la polémique hier sur le plateau des Terriens du dimanche, sur C8. Invité par Thierry Ardisson, il a vivement critiqué les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc, qu'il a accusé "d'hypocrisie". 

"Toutes grandes actrices qui se présentent comme des femmes crucifiées, qui ont été violées par un type... Quand le soir, convoquée par Harvey Weinstein qui est dans sa robe de chambre, on arrive et puis on entre, et il ouvre la robe de chambre... On sait très bien d'ailleurs pourquoi il vous convoque", a-t-il déclaré.

Le journaliste a également estimé que "les femmes de ménage, les caissières dans la grande distribution, violées, persécutées qui finissent par céder" avaient, elles, été oubliées au profit "des belles actrices".

Sur Twitter, Asia Argento, qui a affirmé avoir été victime de viol de la part d'Harvey Weinstein, lui a alors écrit:

"Toutes les femmes, actrices ou non, qui ont été violées par Weinstein ou par des monstres inconnus, sont des survivantes et des soeurs. Tandis que tous les hommes comme vous, Franz-Olivier Giesbert, qui tentent de préserver leur place dans le patriarcat en humiliant les victimes, sont juste des putains d'enfoirés".

N.B.