BFMTV
People

Concours Miss France: une ancienne organisatrice dénonce des "critères officieux"

Amandine Billoux

Amandine Billoux - Capture d'écran Instagram - @amandine_billoux

Laïla Malhomme, responsable de concours régionaux, estime que des "critères officieux" régissent les élections de Miss.

Une organisatrice de concours de beauté locaux dénonce à son tour les pratiques du comité Miss France. Début octobre déjà, une candidate recalée au concours régional avait accusé l'organisation de grossophobie, ce dont Sylvie Tellier s'était défendue.

Laïla Malhomme, présidente de l'association Casper (Comité d'animation de sauvegarde du patrimoine et de l'environnement région du Pays de l'Allagnon), organise les concours de Miss Haute-Loire et Miss Volcans d'Auvergne. Elle annonce dans La Montagne qu'elle se désolidarise du comité Miss France: 

"Cela ne rentre pas dans mes critères moraux. Je ne fais pas espérer les jeunes filles pour qu'on leur dise non à la porte de l'élection régionale", déclare-t-elle au quotidien. 

"Amandine répondait à tous les critères"

Amandine Billoux, la jeune femme qui estime avoir été recalée du concours Miss Auvergne à cause de son poids, avait été élue première dauphine au concours Miss Volcans d'Auvergne. Face à la polémique, Sylvie Tellier a rappelé dans Femme actuelle que cette deuxième place ne lui ouvrait pas les portes du concours Miss Auvergne. Pour y participer, il aurait fallu qu'elle soit sélectionnée sur dossier par les délégués, ce qui n'a pas été le cas. Des arguments qui ne convainquent pas Laïla Malhomme:

"La deuxième dauphine de Miss Volcans d'Auvergne a été sélectionnée", déclare-t-elle. "À l'élection de Miss Auvergne, il y avait des candidates libres qui n'avaient jamais été élues. Amandine répondait à tous les critères. Et elle est d'une beauté exceptionnelle."

"J'aurais compris, et elle aussi je pense, si dès le départ, cela avait été dit officiellement", ajoute-t-elle. "Mais il y a des critères officieux qui sont donnés aux délégués de région. J'en suis certaine."

Benjamin Pierret