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Chris Brown annule sa tournée en Australie et en Nouvelle-Zélande

Chris Brown, le 31 octobre 2015

Chris Brown, le 31 octobre 2015 - Gabe Ginsberg - Getty - AFP

L'artiste de 26 ans annule le passage de One Hell of a Nite en Australie et en Nouvelle-Zélande, sans donner aucune explication.

Le rappeur américain Chris Brown a annulé la tournée, One Hell of a Nite, qu'il avait prévue en Australie et en Nouvelle-Zélande, a annoncé mercredi son promoteur alors que Canberra a menacé de ne pas lui donner de visa à cause de sa condamnation pour avoir battu Rihanna.

Chris Brown avait fait la une de la presse internationale en 2009 pour avoir frappé et blessé au visage la diva pop, sa petite amie de l'époque, qui avait dû renoncer à se rendre aux Grammy Awards.

"La tournée aura lieu dans un avenir proche"

"La tournée de Chris Brown en décembre 2015 en Australie et en Nouvelle-Zélande n'aura pas lieu", a annoncé la billetterie australienne Ticketek Australia sur sa page facebook, citant le promoteur du chanteur de R&B.

L'artiste était attendu à Perth, Melbourne, Sydney, Brisbane et Auckland et n'a donné aucune raison concernant cette annulation de sa tournée. "Chris Brown et les promoteurs sont certains que la tournée aura lieu dans un avenir proche", a toutefois confié Ticketek Australia.

Chris Brown, menacé par le gouvernement australien 

En septembre, le gouvernement australien, qui annonçait un programme de lutte contre les violences conjugales, avait menacé le chanteur de le priver de visa à cause de son casier judiciaire. Chris Brown avait alors fait savoir qu'il profiterait de cette tournée pour sensibiliser l'opinion aux violences conjugales. "Mes erreurs doivent servir de signal d'alarme pour tout le monde", avait-il dit sur Twitter. "Je veux prouver au monde que les erreurs ne déterminent pas qui vous êtes".

Le chanteur avait été condamné à une peine de cinq ans de probation, à suivre pendant un an un programme de sensibilisation aux violences conjugales et à 180 jours de travaux d'intérêt général.

En Nouvelle-Zélande, le chanteur avait été soutenu par certains défenseurs des droits des femmes maori, qui avaient jugé qu'il avait fait amende honorable et n'en serait qu'un meilleur porte-parole de la cause. La député néozélandaise Judith Collins, elle, n'était pas du tout de cet avis. "On a assez d'hommes qui battent leur femme dans ce pays, il doit foutre le camp".

Romain Iriarte avec AFP