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Charlotte Lebon révèle avoir été victime de chantage et de pressions au sein de Canal+

Charlotte Lebon en juin 2015 à Cancun, au Mexique

Charlotte Lebon en juin 2015 à Cancun, au Mexique - Christopher Polk - Getty Images North America - AFP

L'ancienne Miss Météo du Grand Journal a révélé avoir fait l'objet de pressions et chantage de la part de l'un des patrons de la chaîne cryptée. A l'époque, elle n'avait pas cédé.

Miss Météo du Grand Journal le temps d'une saison de 2010 à 2011, époque à laquelle l'émission dirigée par Michel Denisot réalisait encore de belles audiences, Charlotte Lebon n'a pas manqué de marquer les esprits. Mais sous les sourires audacieux et les blagues potaches, tout n'était pas si rose, comme l'a dévoilé la jeune femme à Modernists, magazine culturel en ligne.

Un salaire quadruplé en échange d'une saison 2

L'actrice et mannequin raconte avoir subi des pressions de la part de la direction de Canal+, qui souhaitait vivement lui faire signer pour une deuxième saison.

"On avait fait la rentrée fin août. En novembre, ils me demandaient déjà de signer pour une deuxième année. De mon côté, je ne savais pas si j’allais avoir encore envie de recommencer une fois la saison terminée!", explique Charlotte Lebon dans l'interview.

"C’était déjà très dur et on n’était qu’en novembre alors j’ai refusé de signer. Ils sont revenus vers moi en me proposant de doubler mon salaire actuel, j’ai encore dit non. Ils m’ont proposé le quadruple, j’ai encore refusé", ajoute-t-elle.

Menaces et tentative d'intimidation

Face aux refus successifs de la Miss Météo qui avait alors pour ambition de se lancer dans une carrière au cinéma, la direction aurait même été jusqu'à faire pression afin de court-circuiter ses projets. 

"J’étais pressentie pour faire un film financé par Canal+. Un des grands patrons de l’époque m’a convoquée et dit que si j’acceptais le rôle, il refuserait de financer le film à moins de signer pour une deuxième année", se souvient Charlotte Lebon, qui a trouvé "sa technique d’intimidation étonnante" mais "n'ai pas plié".

N.B.