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Charlie Hebdo se moque (une nouvelle fois) de Johnny Hallyday sur sa une

Johnny Hallyday aux Victoires de la musique en février 2016

Johnny Hallyday aux Victoires de la musique en février 2016 - Bertrand Guay - AFP

Traité pour un cancer, le chanteur de 75 ans fait les frais d'une nouvelle couverture du journal satirique.

Les fans de Johnny Hallyday n'ont pas dû apprécier. Dans son dernier numéro publié ce mercredi, Charlie Hebdo consacre sa une au chanteur de 74 ans et le présente dans une posture délicate. La star est dessinée allongée dans un lit, reliée à plusieurs appareils médicaux par des fils branchés à ses oreilles, son nez et sa bouche. La caricature, signée Riss, est accompagnée du titre "Johnny laisse tomber le rock et se met à l'électro".

Un rappel évident à la maladie du chanteur, qui se bat contre un cancer révélé en mars dernier. Alors que ses proches multiplient les sorties rassurantes depuis des mois, de son ami Eddy Mitchell à sa fille Laura Smet en passant par son manager, les dernières nouvelles avaient de quoi inquiéter. Le chanteur a été hospitalisé la semaine passée pour détresse respiratoire. Depuis, Johnny Hallyday a fait son retour sur les réseaux sociaux, laissant supposer une amélioration de son état de santé.

Charlie et Johnny, une longue histoire d'hostilité

Ce n'est pas la première fois que le chanteur est mis en vedette par l'hebdomadaire satirique. Le journal s'est payé le mari de Laeticia Hallyday à plusieurs reprises, allant jusqu'à le qualifier de "Voleur comme un Français, con comme un Belge et chiant comme un Suisse" sur une couverture mémorable. De fait, la participation du chanteur aux commémorations de l'attentat de Charlie Hebdo, un an après les attaques de 2015, avait soulevé la polémique au sein même de la rédaction du journal. Siné, ancien collaborateur de l'hebdomadaire, s'était fendu d'un billet féroce sur son blog:

"Charb détestait Johnny Hallyday et c’est précisément à lui que nos 'autorités' ont fait appel pour pousser la chansonnette en son honneur : quand il y a une connerie à faire, on peut compter sur nos responsables, ils ne la ratent jamais!"

B.P.