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CharlElie Couture se remet du coronavirus: "la maladie m’a chopé en traître"

CharlElie Couture

CharlElie Couture - Guillaume Souvant - AFP

Le chanteur se remet du coronavirus après "huit jours/nuits terribles", sans avoir toutefois souffert d'insuffisance respiratoire.

Le chanteur CharlElie Couture annonce sur sa page Facebook qu'il se remet du coronavirus après "huit jours/nuits terribles", sans avoir toutefois souffert d'insuffisance respiratoire. 

L'interprète de Comme un avion sans aile, 64 ans, explique avoir été "enfiévré du matin au soir et plus encore pendant la nuit", le thermomètre oscillant "entre 38,4° et 39,8°". "Maux de tête, spasmes et tremblotements, le corps en vrac et la nuque qui craque, un clou entre les omoplates", décrit le natif de Nancy, confiné dans "le Grand Est" selon un autre post. 

"Normalement, ça devrait être bon"

Ce touche à tout - musique, peinture, photographie, etc - n'a "jamais senti l’oppression de l'insuffisance respiratoire nécessitant de faire appel à une assistance publique": 

"'Nous sommes dans les normes, tout va bien' a dit le médecin resté zen. 'Il vous faut juste faire preuve de patience'. En fait de patience, j’ai peut-être un peu trop attendu avant de profiter de son Savoir et de sa Connaissance", poursuit l'artiste. "Les statistiques me donnaient à penser que je faisais sûrement partie des 98% qui ne feront pas appel à la diligence des services hospitaliers, mais la maladie m’a chopé en traître."
"Cela fait des années que je n’ai pas vécu une épreuve si difficile", précise-t-il encore. "Replié sur moi-même, j’ai perdu mes repères. J’ai honte d’être si mal. J’évite de me montrer aux miens. Je ne suis pas visible. Dire que je me croyais assez solide, assez en forme pour lui rire au nez. Ce virus est sournois. Heureusement qu’il y a eu la décision de ce confinement! Quel qu’il soit, il m’a sauvé; je ne sais pas comment j’aurais pu gérer les contraintes de mon planning, si la vie avait continué?"

Le médecin lui a "envoyé une prescription d’antibiotiques pour 'protéger les poumons'". "Et voilà le résultat : je retrouve (...) mon clavier pour écrire ces quelques lignes. Normalement, ça devrait être bon. Si je ne me fais pas fouetter par un retour de queue de ce virus du Diable, j’ai peut-être franchi le cap", conclut l'auteur de Jacobi marchait

Jérôme Lachasse avec AFP