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"C'est le rêve": Thierry Ardisson salue la fermeture aux voitures de la rue de Rivoli à Paris

L'animateur, fondateur et ancien membre de l'Association de défense des arcades Rivoli, estime que la rue de Rivoli est devenue "extraordinaire" depuis sa fermeture aux voiture. Il aimerait cependant que la mairie de Paris se concentre également sur la restauration des bâtiments historique de ce grand axe.

En tant qu'habitant du quartier et fondateur et ancien membre de l'Association de défense des arcades Rivoli, Thierry Ardisson entretient un lien tout particulier avec la rue de Rivoli. Ce jeudi, sur BFM Paris, l'animateur a salué l'élargissement de la piste cyclable présente sur cet axe ainsi que sa fermeture aux voitures depuis le début du déconfinement.

"Assez égoïstement, comme je n'ai même pas le permis de conduire, je ne vais pas me battre pour qu'il y ait des voitures partout!, a-t-il déclaré. La rue de Rivoli, depuis qu'elle est fermée, c'est devenu un endroit extraordinaire. Le matin, on ouvre les fenêtres et on entend les oiseaux, on n'a plus 50.000 bagnoles toute la journée en bas. C'est le rêve, très égoïstement, c'est le rêve."

Thierry Ardisson, qui assure ne pas avoir constaté d'augmentation du trafic dans les rues parallèles ou perpendiculaires à la rue de Rivoli, concède cependant que pour ceux "qui circulent en voiture à Paris, ça doit être pire". "Mais je ne peux pas être solidaire, n'ayant pas le permis!", ajoute l'habitant du quartier.

"Les arcades Rivoli tombent en ruine"

Bien que favorable à l'élargissement et la pérennisation possible de la piste cyclable de la rue de Rivoli, Thierry Ardisson aimerait que la mairie de Paris se concentre sur un sujet qui lui tient à coeur: à savoir la défense et la restauration des célèbres arcades de l'axe. 

"Les arcades Rivoli tombent en ruine, c'est pas du tout entretenu, les trottoirs sont lézardés, les commerces sont extrêmement bas de gamme", déplore-t-il à BFM Paris.

Aux yeux de l'animateur, "la France a comme capitale apparemment aujourd'hui son patrimoine, et qu'on le laisse comme ça tomber en ruine je ne peux pas le comprendre", explique-t-il.

"Surtout qu'on est à moins de 500 mètres d'un monument historique, donc elles (les arcades, NDLR) devraient être classé monument historique", juge Thierry Ardisson, qui estime que bien que "Madame Hidalgo a fait quelque chose de bien fermant la rue, elle n'arrive pas, en tant que maire de Paris, à accélérer l'administration" sur la question des arcades de la rue de Rivoli.

"C'est moins grave que les masques et les tests, mais c'est quand même emmerdant dans un pays qui n'a plus que ça (son patrimoine, NDLR) pour vivre", déplore celui qui, durant plusieurs années, s'était battu contre les boutiques de souvenirs, sandwicheries et autres kebabs installées sur cet axe parisien.

Juliette Mitoyen