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Brigitte Bardot demande à François Hollande de gracier "totalement" Jacqueline Sauvage

Brigitte Bardot au Noël des animaux organisé par la SPA en 2004

Brigitte Bardot au Noël des animaux organisé par la SPA en 2004 - Pierre Andrieu - AFP

L'ancienne actrice a adressé un courrier au président de la République pour lui demander de gracier Jacqueline Sauvage, condamnée pour le meurtre de son mari violent.

L'ex icone Brigitte Bardot vient de demander à François Hollande de gracier "totalement" Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison, et qui s'est vue refuser sa demande de remise en liberté conditionnelle. L'ancienne actrice de 81 ans estime que celle-ci "ne doit plus être la victime de la sévérité d'une justice contestable". 

"Une grande partie de l'opinion publique la soutient et implore votre grâce", écrit BB dans un courrier adressé au président de la République . "En son nom et en mon nom, je vous supplie d'user de votre pouvoir en graciant totalement Mme Sauvage" qui "a été victime toute sa vie".

Jacqueline Sauvage, "épuisée" de devoir se justifier

Ce 18 août, Jacqueline Sauvage avait renoncé à faire appel du rejet de sa demande de libération conditionnelle par le tribunal d'application des peines de Melun, "épuisée" de devoir "se justifier sans arrêt.

Les magistrats ont refusé le 12 août d'accorder une libération conditionnelle à cette femme de 68 ans, devenue un symbole des violences conjugales et partiellement graciée par François Hollande pour la période de sûreté. Le TAP avait précisé que Jacqueline Sauvage "ne pouvait prétendre vivre à proximité des lieux des faits, dans un environnement qui, compte tenu des soutiens dont elle bénéficie, et de la médiatisation des faits, risquerait de la maintenir dans une position victimaire".

Il y a quelques jours, une autre personnalité avait exprimé sa colère après la décision du tribunal: Sophie Marceau. La comédienne s'était alors insurgée: "Depuis quand la prison est-elle devenue un lieu propice à la 'réflexion'. Encore une fois, le sort des femmes victimes de violence, est non reconnu par la justice!10 ans de 'réflexion' en cellule pour arriver à quelle conclusion? Qu'elle méritait ce que son mari lui infligeait? Finalement c'est ce que la sentence de la justice laisse entendre."

F.M. avec AFP