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Booba sur sa bagarre avec Kaaris: "Si je pouvais revenir en arrière, je ferais la même chose mais en mieux"

Dans un entretien accordé à Brut, le rappeur a assuré n'avoir aucun regret concernant sa guerre avec Kaaris, et évoqué leur prochain combat qui doit se dérouler fin novembre.

Musique, famille, politique... Booba s'est longuement confié dans une interview accordée au média Brut, réalisée chez lui à Miami jeudi dernier, et dont BFMTV a dévoilé des extraits exclusifs ce lundi matin. Le rappeur a, forcément, évoqué le sujet Kaaris: cela fait six ans que le torchon brûle entre les deux hommes, grands rivaux du rap français.

Leur discorde, par posts interposés sur les réseaux sociaux, s'est d'ailleurs illustrée par une bagarre l'an dernier à l'aéroport d'Orly. Artiste réfléchi, même dans ses clashs, Booba a toutefois assuré ne rien regretter de sa guerre avec Kaaris - et surtout pas cet événement qui lui a valu quelques temps derrière les barreaux. 

"L'été dernier j'étais en prison, j'en fais pas tout un fromage, je me suis battu dans un aéroport, je vais en prison, je ressors... La vie continue, je suis pas en train de pleurer", lance-t-il. "Si je pouvais revenir en arrière et que je croisais Kaaris à Orly, je ferais la même chose mais en mieux. Ce serait encore plus violent. Mais je changerai pas. Je regrette pas du tout". 

"J'ai pas le droit de perdre"

Cette interview est également l'occasion pour le duc de Boulogne de confirmer une nouvelle fois que son combat contre Kaaris aura bel et bien lieu le 30 novembre prochain, malgré les messages contradictoires qui fusent depuis plusieurs mois. 

Pour l'occasion, le rappeur dit s'entraîner comme un athlète de haut niveau (il a même déjà perdu huit kilos), fait du piano pour se relaxer et de la plongée pour travailler son souffle. Son combat, hors de question pour lui de le perdre.

"J'ai pas le droit de perdre. Parce que c'est le clash des Titans. Celui qui perd, il perd. C'est Mohamed Ali contre Frasier au Congo, un peu. Si je gagne l'octogone, derrière je vends mes crottes de nez. Si je perds, je les vends pas, elles vont rester dans mon mouchoir", a-t-il expliqué.

Dans cet entretien, qui sera dévoilé ce lundi soir à 18 heures sur les réseaux sociaux de Brut, Booba évoque aussi la fusillade qui avait éclaté en août à la fin d'un tournage d'un de ses clips à Aulnay-sous-bois. Sans rentrer dans plus de détails, l'artiste y assure savoir qui est derrière. 

Côté musique, le rappeur y confie ne pas vouloir d'une carrière "à la Cabrel", qu'il admire beaucoup. Les fans peuvent donc s'attendre à encore "deux/trois albums" avant que leur idole ne se consacre à la production. 

Lorène de Susbielle avec Nawal Bonnefoy