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Bilal Hassani répond après la publication d'anciens tweets polémiques

Bilal Hassani

Bilal Hassani - Gilles SCARELLA - FRANCE TELEVISIONS - AFP

Alors que des vieux tweets polémiques ont été exhumés sur son compte, Bilal Hassani dément ce vendredi en être l'auteur.

"Ce ne sont ni mes propos ni mes pensées". Bilal Hassani a démenti ce vendredi soir être l'auteur de messages polémiques, publiés sur son compte Twitter en 2014 et relayés par plusieurs médias. "Le crime contre l'humanité vient d'Israël" pouvait-on y lire. Un second tweet, défendait l'humoriste controversé Dieudonné. 

Dans une vidéo publiée sur Twitter, il explique ainsi: 

"Je ne devrais même pas avoir à répondre à tous ces mensonges, mais je constate bien que je ne peux pas garder le silence. Ces propos, ce ne sont pas les miens. Ce ne sont ni mes propos ni mes pensées. Quand j'avais 14 ans, mon compte Twitter, j'étais pas le seul à y avoir accès. Plusieurs personnes avaient mon mot de passe et il s'est passé des choses qui étaient hors de mon contrôle et hors de ma connaissance. J'ai pas fait attention à nettoyer, et à vérifier et ça c'était une erreur de ma part. Mais c'était surtout une opportunité pour tous les haters et toute personne hyper mal intentionnée de propager des fake news. (...) Même si c'était quelque chose qui était vraiment arrivé, ce que je dirais, c'est que j'avais 14 ans et qu'on peut tous faire des grosses grosses bêtises. Mais la réalité dans tout ça c'est que j'ai même pas à vous dire ça parce que c'est faux et que je n'ai jamais dit ou pensé ça."

Au centre de toute l'attention depuis sa victoire à Destination Eurovision, Bilal Hassani est aussi la cible de message haineux, d'insultes homophobes et racistes

Avant lui, la jeune participante à The Voice, Mennel Ibtissem a dû renoncer à participer au télécrochet, après la découverte sur les réseaux de messages complotistes. Des propos qu'elle a assuré regretter, mais qui ont eu raison de sa carrière naissante.

"Je pense que si je n’avais pas de turban, non, on ne serait pas allé fouiller dans mes anciens posts personnels Facebook et il n’y aurait peut-être pas eu toute cette fouille, toute cette chasse à la sorcière". 

Magali Rangin