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Bernard de la Villardière fustige les journaux "bobo" et s'en prend à Jean-Marc Morandini

Bernard de la Villardière, le 19 janvier 2015

Bernard de la Villardière, le 19 janvier 2015 - Martin Bureau - AFP

Dans un entretien avec le magazine Society publié ce vendredi, le journaliste se confie sans filtre sur la polémique qui a suivi son reportage sur l'Islam en France. Et s'en prend à "l'idéologie bobo de merde".

Une séquence qui avait fait grand bruit. Fin septembre dernière, M6 diffusait un reportage intitulé L'Islam en France: la République en échec. On y voyait notamment son présentateur, Bernard de la Villardière, se faire bousculer par une bande de jeunes à Sevran lors d'une interview avec un imam.

"J'ai eu beaucoup de retours positifs sur cette séquence, vous savez? Mais, comme d'habitude, la presse bobo s'est offusquée. À chaque fois qu'il y a une polémique, ce sont les mêmes!", lance de la Villardière dans le magazine Society, qui publie ce vendredi un long portrait du journaliste.

Et lorsqu'il s'agit d'évoquer ladite "presse bobo", l'homme de 58 ans ne mâche pas ses mots et fustige notamment L'Express, devenu selon lui "un journal bobo con, avec cette idéologie bobo de merde" qu'il affirme détester "de plus en plus".

"Bobo, c'est l'idéologie multiculturaliste à la con. Tout va bien dans le meilleur des mondes, etc. C'était sympa dans les années 70. Mais là, c'est juste con", affirme-t-il.

Victime de "délit de sale gueule"

Visiblement très remonté, Bernard de la Villardière déplore également "la pure paresse intellectuelle" des revues qui critiquent son émission malgré de belles audiences. "Télérama, ils n'ont jamais fait un bon papier sur moi! Pourquoi? Parce qu'ils font du délit de sale gueule", assure-t-il, évoquant les divers clichés qu'on lui associe régulièrement.

"Quand on a lancé Enquête exclusive, on m'a caricaturé. L'homme qui marche, obsédé par la drogue et les putes, c'était Le Petit Journal. C'était drôle d'ailleurs. Le problème, c'est que tout les journaux ont repris le truc au premier degré, sans regarder le contenu des émissions. Oui, on parle parfois des putes et de la drogue. Mais on fait aussi les musulmans opprimés en Birmanie ou les condamnés à mort aux États-Unis... Franchement, c'est totalement injuste", estime-t-il. 

"C'est l'autre là, Morandini, qui me caricaturait en obsédé du sexe! Eh bah, il est tombé par là!", ajoute-t-il au sujet de l'animateur, mis en examen pour corruption de mineurs. 

Nawal Bonnefoy