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Arthur se dit menacé : "Je suis sous protection en permanence"

Arthur sur le plateau de Vendredi tout est permis.

Arthur sur le plateau de Vendredi tout est permis. - TF1

Interviewé par Paris Match à l’occasion des vingt ans des Enfants de la télé, Arthur en a profité pour s’exprimer au sujet des insultes, menaces et autres critiques qu’il subit au quotidien.

"Hautain", "arrogant", "imbu de sa personne". Arthur, présentateur phare de TF1, est conscient que son succès dérange, comme il l’a confié dans les colonnes Paris Match.

Bien qu'il commence à se faire à ce personnage d’animateur méprisant qui lui colle à la peau, il avoue avoir plus de mal avec l’antisémitisme dont il se dit régulièrement victime. "Je reçois des dizaines de milliers de messages d'insultes, de menaces. Je suis sous protection en permanence. Pourquoi? J'ai dû être le Juif le plus vu à la télévision" assure le présentateur des Enfants de la télé et de Vendredi tout est permis avant de concéder être "provocateur".

Selon lui, il n’a pas été aidé par Dieudonné, qui "a véhiculé une image de moi ahurissante et débile en racontant que je finançais l'armée israélienne". Depuis, Arthur l’a attaqué en justice et a remporté le procès, "mais ça reste".

Exilé en Belgique

Autre sujet polémique abordé par l’animateur: sa domiciliation en Belgique. "Cela fait huit ans que je ne vis plus en France, se justifie Arthur. Quand j'habitais aux Etats-Unis ça ne dérangeait personne. Les raisons de mon départ relèvent de l'intime. Entre nous, un exil fiscal aurait été plus malin quand j'ai vendu ma société, en 2006, et touché un gros chèque. Je ne fais rien d'illégal. Je suis, depuis deux ans, comme ces deux millions de Français non-résidents, dont certains sont très connus".

Agacé, l’animateur se demande pourquoi on "s'acharne" ainsi sur lui et dénonce ce qu'il considère comme de "l’hypocrisie": "Le président de la République est allé s'asseoir dans les gradins de la Coupe Davis pour soutenir des joueurs français qui ne vivent plus en France depuis des années".

Son départ était, selon lui, inévitable. "Je ne pouvais pas rester l'animateur le plus détesté, le plus emmerdé par les contrôles fiscaux, le plus menacé et dire: 'Ok, tout va bien, je suis content d'être ici", assure Arthur. "Qu'est-ce que j'avais fait de mal à part essayer de distraire les gens en recréant des emplois? J'en ai créé plus que le ministre du Travail !".

Nawal Bonnefoy
https://twitter.com/nawalbonnefoy Nawal Bonnefoy Journaliste people, culture et mode BFMTV