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Arnold Schwarzenegger donne une (nouvelle) leçon à Donald Trump

Arnold Schwarzenegger à Paris le 28 avril 2017

Arnold Schwarzenegger à Paris le 28 avril 2017 - Patrick Kovarik - AFP

Dans une vidéo, l'acteur se moque du président des Etats-Unis et lui explique qu'il a la "responsabilité morale" de montrer qu'il ne soutient ni la haine, ni le racisme.

Arnold Schwarzenegger n'en finit plus de se payer la tête de Donald Trump. Dans une vidéo diffusée vendredi sur Twitter par le média ATTN, l'ancien gouverneur de Californie a interpellé le président des Etats-Unis, s'adressant à lui à travers une poupée à son effigie.

L'acteur lui a notamment reproché sa position indécise et trouble à la suite des violences menées par un groupe de néo-nazis à Charlottesville le week-end dernier. Après avoir laconiquement assuré que "le racisme, c'est mal", Trump avait déclaré quelques jours plus tard qu'il y avait "des torts des deux côtés".

"Il n'y a pas deux côtés au sectarisme, et il n'y a pas deux côtés à la haine. Et si vous décidez de défiler avec un drapeau qui symbolise le massacre de millions de personnes, il n'y a pas deux côtés", a réagi la star de Terminator dans la vidéo.

Pas de place pour les drapeaux nazis aux Etats-Unis

Arnold Schwarzenegger a expliqué qu'en tant que président d'un pays aussi puissant, Trump avait "une responsabilité morale", celle "d'envoyer le message sans équivoque" qu"il ne soutient "ni la haine ni le racisme". A titre d'exemple, le comédien s'est alors lancé dans ce qui est selon lui le discours idéal;

"Laissez-moi vous aider à écrire un bout de votre discours: 'En tant que président des États-Unis, et en tant que Républicain, je rejette le soutien des suprémacistes blancs. Le pays qui a contribué à la défaite des armées d'Hitler n'a pas de place pour les drapeaux nazis'. Vous voyez, c'est pas si difficile!".

A la suite des violences de Charlottesville, l'acteur avait publié un communiqué dans lequel il appelait à "enseigner la tolérance". La star a également fait un don de 100.000 dollars à une organisation anti-haine, le Centre Simon Wiesenthal, qui porte le nom "d'un grand chasseur nazi" que l'acteur "a eu la chance d'appeler un ami".

Nawal Bonnefoy