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Après sa charge contre Laurent Delahousse, Michel Drucker recadré par France 2

Michel Drucker sur le plateau de "Vivement Dimanche" en décembre 2012.

Michel Drucker sur le plateau de "Vivement Dimanche" en décembre 2012. - Patrick Kovarik - AFP

L'animateur historique de la chaîne publique n'avait pas mâché ses mots à l'encontre du journaliste. Des déclarations que France 2 n'a pas appréciées.

La sortie de Michel Drucker fait couler bien de l'encre. L'animateur phare de France 2 avait, dans une interview, étrillé Laurent Delahousse. "Ce n'est pas un mec bien", a notamment lancé l'animateur historique de Vivement Dimanche, qui revient sur la chaîne à la rentrée.

Et ses récentes déclarations sur son confrère n'ont pas plu aux sommets de la télévision publique. D'après les informations du Parisien, Takis Candilis, numéro 2 du groupe, aurait envoyé un message à Michel Drucker, expliquant "qu'il était 'inadmissible' que deux grands talents du service public s'affrontent sur la place publique".

Sur Twitter, Yannick Letranchant, directeur exécutif en charge de l'information de France Télévisions s'est également prononcé contre la sortie de l'animateur de 75 ans.

"Il faut raison garder. La direction de l'information salue le travail de Laurent Delahousse, une figure emblématique et respectée de France Télé, de ses équipes et de la rédaction. Chacun a sa place et son rôle sur le service public", écrit-il.

Dans un entretien publié dans Le Parisien, mercredi 4 juillet, Michel Drucker n'avait pas fait de détours pour dire tout le mal qu'il pensait de son confrère. En cause, une case de la grille de la seconde chaîne. De vieilles rancœurs qui refont surface.

"J’ai toujours eu des doutes, mais ils se sont réveillés en septembre quand France 2 a lancé 19 heures, le dimanche présenté par Laurent Delahousse à la place Vivement dimanche' prochai qui était le premier talk-show", a-t-il notamment expliqué.

Et d'ajouter: "Je me suis dit: Ok, ils veulent quelqu’un de plus jeune, de plus beau, de plus blond qui va séduire plus de ménagères. On n’ose pas me faire comprendre que je suis devenu has-been."

Lucie Valais