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Anthony Delon règle ses comptes avec Un jour, un destin: "J'aurais préféré que cette information ne soit pas rendue publique"

Anthony Delon, le 21 mars 2017 à Paris

Anthony Delon, le 21 mars 2017 à Paris - Patrick Kovarik - AFP

Le fils d'Alain Delon réagit au documentaire consacré à son père, diffusé vendredi soir sur France 3. Il regrette notamment la révélation d'un épisode violent de son enfance.

Anthony Delon n'a pas apprécié le portrait de son père dressé par Un jour, un destin, vendredi soir sur France 3. Ce week-end, le fils d'Alain Delon a publié une vidéo sur Instagram pour condamner la révélation d'un épisode de son enfance, qu'il aurait préféré garder privé.

"Il a été dit aussi dans cette émission hier soir que le principal intéressé m'enfermait dans une cage avec des chiens pour m'endurcir. J'aurais préféré que cette information ne soit pas rendue publique", déclare Anthony Delon sur le réseau social.

"Je voudrais rajouter quand même que ce n'est pas comme ça qu'on le renforce, son gosse", ajoute-t-il. "Son enfant, si on a envie qu'il soit fort, il faut lui donner de l'amour, il faut être auprès de lui, il faut lui donner du courage, il faut le rassurer, il faut qu'il comprenne qu'il a un toit au-dessus de sa tête. Il faut lui dire qu'il est le plus grand, le plus beau, le plus fort, qu'il va réussir, que ça va aller, qu'on sera toujours là pour lui. C'est comme ça qu'on donne confiance à un gosse."

De A.D. à Anthony Delon

Le créateur de vêtements s'en prend également au réalisateur du documentaire, Laurent Allen-Caron, lui reprochant une inexactitude lors de son passage dans C à Vous vendredi soir:

"Quand (...) vous parlez du procès que m'a fait mon père parce que sur mes vêtements il y avait A.D. et non Anthony Delon, mon nom entier, vous vous trompez", déclare-t-il, avant de montrer des vêtements de sa collection, bien marqués "Anthony Delon". 

"Je me suis retrouvé au tribunal et j’ai été condamné à payer une amende à mon père uniquement parce que sur trois prototypes de jeans j’avais fait coudre sur les poches arrières A.D., mes initiales, en design pour les habiller", écrit-il en légende de la vidéo. "Ce procès c’était la partie visible de l’iceberg, une farce, un coup médiatique. La véritable raison de l’arrêt brutal de la marque il y a 30 ans est bien plus sombre... On verra ça plus tard si besoin est."

Ce n'est pas la première fois que le programme présenté par Laurent Delahousse est vivement critiqué par les principaux intéressés. En décembre dernier, Catherine Deneuve s'était indignée du numéro d'Un jour, un destin qui lui était consacré. Dans une lettre ouverte publiée dans Télérama, l'actrice avait qualifié son portrait de "superficiel et morbide à souhait". 

Benjamin Pierret