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Amber Heard jugée en Australie en avril

Amber Heard et Johnny Depp, le 21 novembre à Los Angeles

Amber Heard et Johnny Depp, le 21 novembre à Los Angeles - Valérie Macron - AFP

Le femme de Johnny Depp, Amber Heard, sera jugée en avril en Australie pour avoir fait entrer sur le territoire ses chiens Pistol et Boo sans les déclarer, a annoncé mardi un tribunal de l'Etat du Queensland. L'actrice américaine comparaîtra pour violation des règlements sur la quarantaine sanitaire. Son procès a été fixé au 18 avril par le tribunal de Southport, a déclaré un responsable du tribunal qui a précisé que Amber Heard avait l'obligation de comparaître.

Johnny Depp tournait en Australie le cinquième opus des Pirates des Caraïbes, "Dead Men Tell no Tales (Les morts ne racontent pas d'histoires) quand le scandale avait éclaté en mai. Le ministre de l'Agriculture Barnaby Joyce avait lancé une campagne virulente contre la star hollywoodienne. "Il est temps que Pistol et Boo foutent le camp et rentrent aux Etats-Unis", avait-il lancé en menaçant de les euthanasier.

Passible de 10 ans de prison

Pistol et Boo étaient repartis aux Etats-Unis quelques jours plus tard comme ils étaient venus: en jet privé. A l'époque, Amber Heard avait exprimé son amertume et sa rancoeur envers le ministre en fustigeant, sans le nommer, des "membres du gouvernement" qui s'étaient offert leurs "15 minutes" de gloire aux dépens du couple.

"Je crois que grâce à certains responsables politiques nous allons éviter Down Under (expression désignant en anglais l'Australie, NDLR) autant que possible dorénavant", avait-elle déclaré à la chaîne privée Channel Seven. Mais elle a récemment mis de l'eau dans son vin, disant qu'elle respectait le droit australien et qu'elle comparaîtrait à son procès. Douze témoins seront appelés à s'exprimer, mais on ignore si Johnny Depp fait partie d'entre eux.

Les Australiens sont très stricts sur les mesures de quarantaine imposés aux animaux étrangers afin d'éviter l'importation de maladies, en particulier la rage. Contrevenir aux règles de quarantaine est passible de 10 ans de prison. "Si vous venez chez nous, vous devez vous plier aux protocoles de biosécurité", avait martelé Barnaby Joyce. "Il ne s'agit pas simplement des gens qui se promènent. Si la maladie se propageait aux chiens sauvages, qui sont nombreux, les effets seraient dévastateurs."

la rédaction avec AFP