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Licenciée pour "faute grave", Maïtena Biraben attaque Canal Plus aux prud'hommes

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L'ex-animatrice du Grand Journal compte attaquer la chaîne privée aux prud'hommes pour obtenir ses indemnités de licenciement.

Le torchon n'a pas fini de brûler entre l'ancienne étoile montante de Canal Plus et son désormais ex-employeur. D'après les infos du site Les Jours (article payant), Maïtena Biraben aurait été licenciée pour faute grave à l'issue de la saison du Grand Journal. L'animatrice n'a donc pas touché ses indemnités de départ - alors qu'elle avait signé un contrat particulièrement avantageux - et compte attaquer Canal Plus aux prud'hommes.

Contactée par l'AFP, la chaîne n'a pas souhaité commenter ces informations, indiquant que "des négociations étaient en cours". Selon Les Jours, l'animatrice s'est vu notifier le 29 juin une procédure de licenciement pour faute grave et a eu un premier entretien le 7 juillet.

La chaîne cryptée aurait reproché à la Franco-Suisse sa "déloyauté", l'accusant d'avoir "tout fait pour aboutir à une situation de blocage". La procédure est liée "au contrat mirobolant" que l'animatrice avait conclu en 2008 avec la chaîne cryptée, et "aux indemnités conséquentes" prévues en cas de licenciement, "sauf en cas de faute grave ou lourde", détaillent encore Les Jours.

Soutien indéfectible

Pour rappel, l'année a été particulièrement difficile pour la journaliste, qui a dû faire face à un torrent de critiques et de polémiques, clamant pourtant haut et fort avoir le soutien indéfectible de sa direction

Le fait que Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, maison-mère de Canal Plus, la choisisse personnellement pour remplacer Antoine de Caunes à la présentation du talk-show phare de la chaîne n'a pas arrangé son cas vis-à-vis du grand public.

Maïtena Biraben avait appris par voie de presse son licenciement dans un communiqué lapidaire indiquant qu'elle avait elle-même pris la décision de céder le siège emblématique de Michel Denisot. C'est Yann Barthès qui avait à l'époque révélé l'information dans un numéro du Petit Journal. Elle avait été portée au pinacle par l'industriel breton, bien décidé à faire d'elle le visage du Canal Plus nouvelle ère. Son départ n'en aura été que plus brutal.

Mathilde Joris