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Laurent Ruquier: "C'est faux, je n'ai pas dézingué Twitter"

Laurent Ruquier

Laurent Ruquier - Bertrand Guay - AFP

Laurent Ruquier est revenu sur l'interview de Paris Match dans laquelle il compare Twitter et fachosphère. Selon lui, ses propos ont été mal interprétés.

Mise au point pour Laurent Ruquier. Début septembre, Paris Match a publié une interview dans laquelle il déplore, entre autres, l'importance donnée au réseau social Twitter par les médias.

"Vous n'allez pas faire partie des cons qui reprennent Twitter, cette fachosphère? C'est tellement débile (...) Maintenant ce sont 100 connards sur un réseau social qui vous dictent votre façon de penser", pouvait-on lire.

Invité samedi soir dans Salut Les Terriens sur C8, le présentateur d'ONPC a tenu à revenir sur cet entretien. Et à modérer ses propos. 

"C'est faux, je n'ai pas dézingué Twitter. On n'a pas compris ce que je voulais dire. Le journaliste... c'était trop facile pour lui de mettre ça, mais c'est lui que j'accusais, pas Twitter. J'accusais ce journaliste de se servir de ce qu'il avait trouvé sur Twitter pour en faire une généralité", a expliqué Laurent Ruquier à Thierry Ardisson avant d'ajouter être avant tout "pour la liberté d'expression".

"J'ai aucun problème avec les gens qui disent des conneries ou écrivent des messages de haine, après tout ça les regarde. Dans Twitter, y'a de tout. "

"La fachosphère, elle est à l'intérieur de Twitter"

Le présentateur a également tenu à marquer une différence entre la fachosphère et la twittosphère.

"La fachosphère, elle est à l'intérieur de la twittosphère. Je ne mélange pas les deux. Simplement, je reproche que cette fachosphère soit parfois prise en exemple par certains journalistes pour considérer que ce qu'ils disent c'est la généralité. C'est ça, que je reproche." 

Laurent Ruquier a estimé que le journaliste de Paris Match, Benjamin Locoge, à qui il avait déjà eu affaire, n'avait "pas bossé" son interview. 

"Déjà un an avant, il avait fait un papier sur ma pièce de théâtre, Je préfère qu'on reste amis. Enorme succès. Et il disait que c'était un demi-succès ou que le théâtre était à moitié-plein. De toute façon, c'est le mec qui ne bosse pas et qui a besoin des réseaux sociaux pour écrire un article, donc vraiment, celui-là, je le retiens, il ne me reverra pas une troisième fois, c'est sûr", a-t-il déclaré.

N.B.