Jean-Marc Morandini rappelé à Paris par Europe 1 pour s'expliquer

Après la parution de l'enquête des Inrocks sur les "pratiques" de l'animateur, la direction d'Europe 1 a demandé à Jean-Marc Morandini de rentrer à Paris pour une explication "de vives voix".

Jean-Marc Morandini est prié de s'expliquer. Après les révélations du magazine Les Inrocks selon lesquelles l'animateur et producteur aurait profité du tournage d'une websérie pour pousser des comédiens à s'exhiber nus, Europe 1 a rappelé Jean-Marc Morandini à Paris pour des explications.

La direction de la radio a demandé à l'animateur d'interrompre ses vacances à l'étranger "pour avoir une conversation de vive voix", a annoncé le directeur de la station Fabien Namias aux salariés ce mercredi matin, selon une source interne.

"La direction d'Europe 1 découvre cet article et les allégations qu'il contient et dont elle ignore tout", a indiqué la radio mercredi dans un communiqué. "Elle a interrogé Jean-Marc Morandini qui les dément formellement et qui l'a informée de son intention de porter plainte". 

De nouveaux témoignages à venir

"Nous travaillons sur un prochain article pour la semaine prochaine suite à l'arrivée de nouveaux témoignages", a pour sa part indiqué par mail le rédacteur en chef des Inrocks, Pierre Siankowski.

Dans l'article paru mercredi, le magazine décrit le casting et le tournage de cette série sur la vie d'une équipe de foot, intitulée Les Faucons, produite par une société dont Jean-Marc Morandini est le gérant, et qui comporte des scènes de nu et de masturbation. Il cite les témoignages de plusieurs jeunes acteurs qui affirment qu'une certaine "Catherine", se présentant comme responsable du casting, leur a d'abord demandé avec insistance par mail d'envoyer des vidéos d'eux nus, y compris des scènes de masturbation. 

Dans l'article, l'un des comédiens accuse Jean-Marc Morandini de lui avoir demandé, lors d'un rendez-vous fixé pour la série dans des locaux d'Europe 1, de se déshabiller et d'avoir pris des photos de lui nu. La radio a indiqué "n'avoir aucune connaissance de ces faits".

F.M. avec AFP