Arnold Schwarzenegger remplace Donald Trump dans l'émission The celebrity apprentice

L'acteur et ancien gouverneur de Californie reprend les commandes pour la huitième saison de l'émission autrefois présentée par Donald Trump sur NBC.

Arnold Schwarzenegger va remplacer l'homme d'affaires et candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, après le départ de ce dernier de l'émission The celebrity apprentice, a annoncé la chaîne NBC lundi dans un communiqué.

Le milliardaire, candidat à la primaire républicaine, avait annoncé qu'il quittait le show pour se consacrer à sa carrière politique, quelques semaines avant que la chaîne ne rompe ses relations d'affaires avec lui, fin juin. Une décision prise après que Donald Trump a tenu des propos injurieux envers les immigrés mexicains aux Etats-Unis.

"Félicitations à mon ami Schwarzenegger qui assurera la prochaine saison de Celebrity Apprentice. Il sera très bon et lèvera beaucoup de fonds pour des oeuvres", a tweeté Donald Trump, peu après la diffusion du communiqué de NBC.

Une émission qui rapporte des millions

The celebrity apprentice est une déclinaison de l'émission The apprentice (concept récemment repris en France par M6). Le but est de soumettre des célébrités à des épreuves lors desquelles elles doivent montrer leur sens des affaires et de l'entrepreneuriat.

Les projets montés par les candidats avec les conseils du présentateur permettent ensuite de collecter de l'argent reversé à des oeuvres de charité. Dans son communiqué, la chaîne a d'ailleurs rendu hommage à Trump, qui a permis de lever, selon elle, plus de quinze millions de dollars en sept saisons.

Selon Paul Telegdy, le président de la programmation alternative et de fin de soirée au sein de NBC, Arnold Schwarzenegger "est la quintessence de ce qu'est une marque globale dans le monde du spectacle et des affaires".

Quand à l'acteur phare de Terminator, il a déclaré: "Je suis ravi d’apporter mon expérience en salle de réunion et de continuer à recueillir des millions de dollars pour la charité. Commençons!"

Nawal Bonnefoy avec AFP