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"ONPC": Yann Moix reconnaît sa "condescendance" envers les "petits" candidats

Yann Moix sur le plateau d'"On n'est pas couché", le 8 avril sur France 2

Yann Moix sur le plateau d'"On n'est pas couché", le 8 avril sur France 2 - Capture d'écran Youtube - On n'est pas couché

Le chroniqueur a profité de sa tribune à On n'est pas couché pour saluer les candidats les moins représentés dans la campagne présidentielle, jugeant les avoir parfois mal reçus.

Yann Moix s'est adonné à une petite introspection. L'auteur, réalisateur et chroniqueur d'On n'est pas couché a fait une déclaration peu habituelle, ce samedi soir, sur le plateau du talk-show de France 2. En début d'émission, alors que Laurent Ruquier présentait son habituel point sur l'actualité, l'acolyte de Vanessa Burggraf a souhaité revenir sur la manière dont il a accueilli les "petits" candidats à l'élection présidentielle sur le plateau de l'émission.

"J'ai réfléchi sur moi-même. C'est vrai que parfois j'ai moi-même une sorte de condescendance en recevant les petits candidats", a avancé Yann Moix, avant de s'interroger: "Est-ce qu'ils valent moins qu'un Thierry Solère, contre lequel je n'ai rien mais qui sous-prétexte qu'il a une cravate et qu'il s'exprime très bien, nous enfume encore plus qu'eux, peut-être?" Une séquence à découvrir ci-dessous, à 5mn06.

Des excuses générales

Le chroniqueur a par la suite souligné que Jean Lassalle, Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Cheminade et Philippe Poutou ont, eux aussi, obtenu leurs 500 signature, avant de prendre une résolution:

"Ce soir, j'ai décidé de faire amende honorable par rapport à certains (...) peut-être que je vais arrêter d'être un peu hautain vis-à-vis d'eux. Ils font parfois du bien à la démocratie."

Néanmoins, il n'a pu s'empêcher d'émettre une réserve quant à l'un d'entre eux: "Quant à Monsieur Lassalle, je dirai comme la phrase de Guitry: 'C'est ce que les gens ont saisi qui m'échappe.'"

Ce mea culpa fait notamment écho à une séquence du 25 février qui avait beaucoup gêné les réseaux sociaux: celle dans laquelle Vanessa Burggraf n'avait pu retenir un fou rire en interrogeant Philippe Poutou sur sa proposition d'interdiction de licenciement. Une hilarité qui s'était rapidement propagée au reste du plateau, laissant le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste interdit. 

Benjamin Pierret