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Tex mis à pied par France 2 après sa blague sur les femmes battues

Tex dans "Les Z'Amours"

Tex dans "Les Z'Amours" - Bernard Barbereau - FTV

La chaîne a décidé de sanctionner son animateur après son trait d'humour sur les violences conjugales qui avait choqué plusieurs téléspectateurs.

La blague de trop. Après avoir "tenté" un trait d'humour sur les femmes battues dans l'émission C'est que de la télé sur C8, Tex a reçu une "mise à pied disciplinaire" de la part de France 2, comme le rapportent nos confrères de Puremédias. Selon eux, la chaîne a pris cette décision après les tournages des Z'amours cette semaine au cours desquels des références à l'incident ont eu lieu. Ils ont alors poussé la production du jeu à suspendre les tournages.

L'animateur, qui présente Les Z'amours depuis 17 ans, a réagi à cette sanction de la chaîne, la jugeant "disproportionnée pour une simple plaisanterie". Aucune date quant à son éventuel retour à la présentation du jeu n'a été avancée par France 2.

"Banalisation des violences conjugales"

L'incident, condamné massivement par de nombreux téléspectateurs sur les réseaux sociaux, s'était déroulé dans l'émission en direct C'est que de la télé présentée par Julien Courbet le 30 novembre dernier sur C8.

"C'est un sujet super sensible, avait prévenu Tex lors de cette séquence. Je la tente. Les gars, vous savez ce qu'on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir? - elle est terrible celle-là -. On lui dit plus rien! On vient déjà de lui expliquer deux fois".

Ces propos avaient suscité des réactions indignées d'internautes, dont Marlène Schiappa qui avait écrit sur Twitter: "J'ai évidemment adressé un signalement au CSAl. 'Blague' indigne et irrespectueuse qui banalise les violences conjugales, à quelques jours de l'hommage national rendu par le président. Merci pour vos alertes".

Sur son compte Twitter, Tex avait présenté ses "excuses les plus sincères à toutes les personnes que (sa) blague a pu blesser". "Je m'oppose fermement à toutes formes de violences faites aux femmes", écrivait-il.

Fabien Morin