Quotidien: Nekfeu et Catherine Deneuve en désaccord sur #Balancetonporc

L'actrice et le rappeur, réunis sur le plateau de Quotidien pour parler de leur film Tout nous sépare, ont défendu leurs points de vue très différents sur le hashtag #Balancetonporc.

Nekfeu et Catherine Deneuve en grand désaccord. Le rappeur et l'actrice, tous deux à l'affiche du film Tout nous sépare, ont fait part jeudi de leurs avis opposés et bien tranchés sur la question de l'utilité du hashtag #Balancetonporc, qui dénonce le harcèlement sexuel.

"Je ne trouve pas que ce soit le moyen le plus juste pour faire bouger les choses. Après ce sera quoi #Balancetapute? C'est vraiment des termes qui sont très excessifs. Je trouve surtout que ça ne résout aucun problème, ça doit être réglé en amont, à l'école, ça se passe là", a déclaré la comédienne française sur le plateau de Quotidien. 

"Ca permet qu'ils se le prennent bien dans les dents"

Une remarque qui a fait lever les yeux au ciel de Nekfeu, qui estime que "ce qui fait vraiment flipper ce genre de prédateurs, c'est la honte", en particulier "dans leur métier, dans leur business", et que c'était là qu'il fallait "frapper".

"Les plaintes, les mains courantes... Même des femmes battues n'ont pas de suite parfois. Faut avoir de l'argent pour faire un procès, faut y aller, et puis parfois on a honte. J'imagine qu'une femme n'a pas envie forcément d'aller jusqu'au tribunal, d'affronter la personne. Alors que là, ça permet qu'ils se le prennent bien dans les dents", a ajouté l'interprète de On Verra.

Catherine Deneuve lui a répondu que les réseaux sociaux permettaient "à plein de gens de sortir des choses de façon anonyme" et que c'était "presque de la délation". Ce à quoi Nekfeu lui a rétorqué qu'il n'y avait "pas de fumée sans feu", faisant hausser le ton à l'actrice, qui s'est exclamée qu'elle n'était "pas d'accord".

Pas de quoi abîmer les relations entre les deux artistes ni même laisser un froid: tous deux ont précisé avec le sourire qu'ils ne "s'engueulaient" pas lorsque le présentateur Yann Barthès le leur a demandé.

N.B.