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Présidentielle: France 2 leader des audiences avec 15 minutes pour convaincre 

Léa Salamé et David Pujadas sur le plateau de "15 minutes pour convaincre", le 20 avril.

Léa Salamé et David Pujadas sur le plateau de "15 minutes pour convaincre", le 20 avril. - Martin Bureau - Pool - AFP

La dernière émission politique avant le premier tour de l'élection présidentielle a rassemblé un grand nombre de téléspectateurs.

Ce jeudi, dès 20 heures, les onze candidats à l'élection présidentielle ont répondu aux questions de David Pujadas et Léa Salamé sur France 2, une dernière fois avant le premier tour. Dans 15 minutes pour convaincre, tous les aspirants présidents se sont pliés au jeu de l'interview, avant de présenter un pan de leur programme de leur choix. Mais les candidats avaient refusé de débattre tous ensemble à trois jours du premier tour.

Avec 4,6 millions de téléspectateurs pour 21,1% de part d'audience, 15 minutes pour convaincre a permis à la deuxième chaîne d'être la plus regardée de la soirée. En comparaison, le téléfilm de TF1 On se retrouvera a attiré 3,5 millions de personnes.

Une audience honorable pour l'émission politique, mais moindre par rapport à de précédents rendez-vous télévisuels de la campagne: le mardi 4 avril, le débat historique à 11 candidats avait rassemblé 5,5 millions de téléspectateurs sur BFM TV, et 6,3 millions en tout en comptabilisant les audiences de CNews.

Une programmation bouleversée

Le format inédit de l'émission a remplacé le débat à onze que voulait à l'origine organiser France 2, mais qui a été refusé par plusieurs candidats, inquiets d'éventuelles polémiques pouvant surgir à trois jours du scrutin auxquelles ils n'auraient plus eu le temps de répondre. 

Au bout d'une heure, l'émission a été bouleversée par l'attentat commis sur les Champs-Elysées qui a provoqué la mort d'un policier et en a blessé deux autres, mais France 2 a décidé de poursuivre. A partir de minuit, la chaîne est passée en émission spéciale sur l'attaque revendiquée par le groupe jihadiste État islamique.

Benjamin Pierret avec AFP