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Licencié des Z'amours, l'animateur Tex va réclamer 1,2 millions d'euros d'indemnités

Tex dans "Les Z'Amours"

Tex dans "Les Z'Amours" - Bernard Barbereau - FTV

L'avocat de Tex a évoqué ce mercredi le montant des indemnités que réclame l'animateur après son éviction des Z'amours.

Tex, évincé du jeu Les Z'amours après une blague sexiste fin 2017 après 17 ans à l'antenne, réclame au producteur de l'émission la somme de 1,2 million d'euros. L'animateur avait indiqué le 10 avril avoir entamé une procédure aux prud'hommes contre la chaîne France 2 et la société de production Sony "pour rupture abusive de contrat".

Son avocat Jérémie Assous l'a détaillé ce mercredi sur Europe 1 dans Le Village des médias, au micro de Philippe Vandel.

"Je n’attaque pas France télévisions, parce que ce n’est pas l’employeur de Tex. Son employeur, c’est Sony Pictures Télévision Production. Ce que l’on demande, ce sont les indemnités qui découlent de cette rupture de relation contractuelle. Il a signé 144 CDD alors qu’il aurait dû avoir un CDI", ajoutant "les indemnités que nous demandons c’est 24 mois de salaire. Ça fait 666 000 euros plus les indemnités. Soit 1,2 million d'euros."

L'incident, condamné massivement par de nombreux téléspectateurs sur les réseaux sociaux, s'était déroulé dans l'émission en direct C'est que de la télé, présentée par Julien Courbet le 30 novembre dernier sur C8.

"C'est un sujet super sensible, avait prévenu Tex lors de cette séquence. Je la tente. Les gars, vous savez ce qu'on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir? - elle est terrible celle-là -. On lui dit plus rien! On vient déjà de lui expliquer deux fois".

Ces propos avaient suscité des réactions indignées d'internautes, dont Marlène Schiappa la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.

Mis à pied dans un premier temps, Tex avait ensuite été écarté définitivement de l'antenne. Plusieurs personnalités telles que Anne Roumanoff ou Jean-Yves Lafesse avaient défendu l'humoriste, évoquant "le règne du politiquement correct" et "la censure".

Depuis début février, c'est l'animateur Bruno Guillon qui a repris les rênes des Z'amours.

M. R.