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Le CSA demande à TF1 de surveiller Super Nanny pour "assurer la protection des enfants"

Une pétition a été signée par plus de 2.000 personnes pour supprimer l'émission "Super Nanny"

Une pétition a été signée par plus de 2.000 personnes pour supprimer l'émission "Super Nanny" - TF1

En réponse à la pétition qui dénonçait la "violence éducative" de la Super Nanny de TF1, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a donné plusieurs préconisations à la chaîne.

TF1 va devoir revoir en partie la copie de Super Nanny. Saisi après une pétition et plusieurs plaintes autour du programme porté par Sylvie Jenaly, le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) vient de rendre sa décision sur cette émission accusée de "violence envers les enfants" et d'atteinte "au droit à l'image des jeunes participants et à leur épanouissement futur".

Dans un communiqué publié ce mardi 31 janvier, le CSA explique n'avoir relevé aucun "manquement aux obligations des services TF1 et NT1", mais "s'interroge néanmoins sur l’impact que le tournage, la diffusion et les rediffusions de l’émission pourraient avoir sur les jeunes participants et les téléspectateurs. Il estime à cet égard que l’éditeur se doit d’être particulièrement vigilant sur ces questions et pourrait prendre des précautions supplémentaires afin d’assurer la protection la plus effective possible des enfants concernés."

Le CSA demande une vigilance particulière

Les Sages font alors part de plusieurs préconisations sur l'émission cible d'une pétition lancée par Bernadette Gautier, thérapeute d'une association d'aide à la parentalité, dénonçant les "menaces" et "humiliations" que Super Nanny faisait subir aux enfants dans son émission.

Le CSA invite notamment la chaîne et la société de production du programme à "redemander l’accord des participants avant une éventuelle rediffusion", à "faire preuve d’une vigilance particulière vis-à-vis de scènes susceptibles de gêner l’enfant", à "veiller à ce que le comportement de l’enfant ne soit pas présenté comme l’unique source de difficulté et que l’enfant ne soit pas réduit à son comportement problématique".

Il est également demandé à la chaîne de "rester vigilant vis-à-vis de l’impact que l’émission pourrait avoir sur les familles téléspectatrices" et "sensibiliser les téléspectateurs à l’existence de différentes manières d’aborder le processus éducatif".

Fabien Morin