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Jeremstar: "Il n'y a pas de JeremstarGate, à la rigueur un CardonnaGate"

Jeremstar dans "Quotidien", le 22 mars 2018.

Jeremstar dans "Quotidien", le 22 mars 2018. - Capture d'écran - TMC

Associé aux accusations d'abus sur mineurs qui pèsent sur l'un de ses proches, le blogueur s'est terré dans le silence pendant deux mois. Sur le plateau de Quotidien, il prend la parole pour clamer son innocence.

"Un amalgame terrible": c'est ainsi que Jeremstar, Jérémy Gisclon de son vrai nom, qualifie la tornade médiatique et judiciaire dans laquelle il se retrouve impliqué. Pour la première fois depuis l'explosion de ce que les internautes ont baptisé le JeremstarGate, il y a deux mois, le blogueur people s'est exprimé sur l'affaire dans Quotidien, ce jeudi. 

Face à Yann Barthès, celui qui s'est fait une spécialité d'interviewer des vedettes de téléréalité dans sa baignoire s'est défendu de toute implication dans les faits reprochés à son ami, Pascal Cardonna:

"J’ai été mis dans une affaire qui n’est pas la mienne, il y a eu un amalgame terrible où on a accolé mon nom à des choses qui ne me concernent absolument pas", a assuré Jeremstar. "Les médias, les réseaux sociaux ont désigné ça comme étant le JeremstarGate sauf que non, il n’y a pas de JeremstarGate. Si toutefois il devait y avoir un Gate, ce serait à la rigueur le CardonnaGate."

Des accusations troubles

En janvier dernier, un internaute accuse le blogueur adulé par les adolescents de lui avoir volé un scoop sur deux personnalités de télé-réalité. Une vidéo intime de Jeremstar est diffusée sur les réseaux sociaux. Le jeune internaute accuse alors Pascal Cardonna, un proche de Jeremstar qui apparaît sur ses publications Snapchat, de coucher avec des mineurs. S'en suivent deux plaintes contre ce coordinateur de France Bleu, qui l'accusaient notamment de "viol sur mineur" et de "corruption de mineur" (deux plaintes a priori retirées depuis, avec excuses de l'un des plaignants, selon France Info). 

Jeremstar, dont le nom a été cité dans une plainte comme le rapporte 20 minutes, se voit alors accusé de complicité. Il aurait été utilisé sciemment comme appât par Pascal Cardonna, afin d'attirer des jeunes hommes à ses soirées. Des accusations dont il se défend:

"Si j’avais appris que mon nom ait pu servir d’appât je ne l’aurais jamais toléré. Je suis vraiment le premier à encourager la liberté de la parole, la liberté de dénoncer des choses. J’encourage, si toutefois il y a des victimes réelles et pas des affabulateurs, à se manifester auprès des autorités compétentes, mais certainement pas dans les colonnes des journaux ou sur Internet. Je n’ai jamais participé à des choses de ce genre."

Il n'était "au courant de rien"

"Je n'ai absolument rien à me reprocher", insiste-t-il. Et d'attaquer le plaignant qui l'a cité avant de se rétracter: "C’était un affabulateur, il a avoué avoir menti et avoir retiré sa plainte, je ne connais pas cette personne qui m’a mentionné dans une plainte." S'il reconnaît avoir participé à des soirées, il assure qu'il ne "s'est jamais rien passé": "Je ne l'aurais pas toléré". 

Celui qui, jusqu'à ce que le scandale éclate, était chroniqueur dans Les Terriens du dimanche auprès de Thierry Ardisson sur C8, affirme qu'il n'était "au courant de rien", et assure qu'il s'est mis "à disposition de la justice pendant deux mois": "Il se trouve que pendant cette période je n'ai pas été convoqué, je n’ai pas été placé en garde à vue, ni mis en examen et encore moins entendu en tant que témoin."

Sur le plateau de Quotidien, Jeremstar a également tenu à exprimer sa "désolidarisation" de Pascal Cardonna:

"Il a beaucoup fait valoir notre amitié (…) je ne suis pas sûr qu’un ami ce soit quelqu’un qui vous entraîne dans sa chute et sabote votre carrière. Il était quand même nécessaire que je me désolidarise, et que je ne paye pas les pots cassés de choses qui en me concernent pas."

Un retour planifié

Jeremstar a également évoqué la suite de sa carrière, qu'il compte reprendre en y apportant certaine modifications. Il ne recevra "plus jamais" de candidats de téléréalité dans sa baignoire: un "concept qui reposait sur le trash, sur la délation", qui ne correspond plus à ce qu'il a "envie de transmettre aux jeunes". 

Par ailleurs, il a annoncé qu'il souhaitait retrouver le plateau de Thierry Ardisson, bien qu'il n'y ait "pas de date précise". Enfin, il compte s’engager publiquement contre le cyber-harcèlement en (s)’associant avec des personnes comme Marlène Schiappa." Et faire de cette cause son "cheval de bataille".

B.P.