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A l'état sauvage: trois questions à M. Pokora, le nouvel aventurier de M6

M. Pokora dans "A l'état sauvage" avec Mike Horn

M. Pokora dans "A l'état sauvage" avec Mike Horn - Guillaume Mirand - M6

Pour le deuxième numéro de l'émission A l'état sauvage, Mike Horn a emmené M. Pokora au Sri Lanka. Le chanteur se confie à BFMTV.com sur ce périple dans la jungle que les téléspectateurs de M6 pourront découvrir ce lundi 6 février à 20h50.

Il aime les sensations fortes et les challenges. Autant dire que M. Pokora n'a pas été déçu par sa participation à l'émission A l'état sauvage sur M6 dans lequel Mike Horn propose un véritable défi physique (et psychologique) à ceux qui l'accompagnent. Dans la jungle hostile de la région reculée du district de Ratnapura au Sri Lanka, le célèbre aventurier n'a rien épargné au chanteur à succès au cours des 50 km à pied qu'ils ont parcourus ensemble: descendre en rappel des parois vertigineuses, sauter d'une cascade de 20 mètres, dormir dans un hamac à plus de 10 mètres de haut, traverser un lac de 2km... Pour BFMTV.com, M. Pokora revient sur cette aventure "vraiment extraordinaire", tournée en février 2016, pour laquelle il signerait à nouveau sans hésiter.

Pourquoi avoir accepté de participer à cette émission?

J'avais besoin de faire quelque chose comme ça dans ma vie, partir dans la nature, connaître d’autres difficultés. La chance de partir avec Mike Horn, je ne l'aurai pas tous les jours. C’était maintenant ou jamais, et c’est ce qui m’a motivé. J’aime les mecs qui ont un mental, j’ai une admiration pour ces gens-là. Et j'ai une soif d’apprendre. Mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit si dur, même si je ne suis pas dupe, c'est quand même Mike Horn. Mais psychologiquement et physiquement, j’étais loin de m’imaginer que j’allais me retrouver dans la difficulté aussi rapidement. Au bout de trois heures d’aventure, j’étais déjà dans le trou. Et ça se voit…

Quelles ont été les principales difficultés pour vous justement?

Le manque de sommeil et de nourriture! Honnêtement, je dormais deux heures par nuit, à cause des bruits. La jungle se réveille la nuit. C’est un concert avec les oiseaux, les singes, les éléphants… Mais je reconnais que quand Mike Horn a commencé à me rentrer dedans le deuxième matin, l'aventure, psychologiquement, est devenue plus facile. Après, sauter à 20 mètre du haut d'une falaise, je ne le referai plus! Après ma chute, j’ai eu une barre en plein milieu du dos, j'ai reçu une décharge dans tous les muscles.. La colonne vertébrale et les cervicales ont pris. J'ai directement été chez l’ostéopathe.

M. Pokora dans "A l'état sauvage" avec Mike Horn
M. Pokora dans "A l'état sauvage" avec Mike Horn © Guillaume Mirand - M6

Que retenez-vous de cette expérience?

Qu'on n'est pas grand-chose sur cette planète, que c’est la nature qui décide. Je me dis que psychologiquement, j’ai aussi dépassé des limites que je ne pensais pas atteignables. Dans les épreuves, il faut garder un état d’esprit positif. J’ai grandi grâce à Mike Horn, à ses valeurs. Sortir de notre zone confort, c’est déstabilisant, mais très enrichissant. J’ai toujours su travailler et me remettre en question. Je suis quelqu’un qui écoute, qui entend. Je n’ai pas un ego surdimensionné. J’ai aucun problème d’ego à faire rentrer dedans, à me faire coacher. Je le fais avec mes équipes et j’aime vivre ça aussi. Je suis un challenger, un sportif et j’aime le défi, qu’on me bouscule. Quand Mike Horn me dit que "la vie, ce n’est pas 10.000 personnes qui m’applaudissent", je ne suis pas vexé. J’écoute et sa phrase résonne. Je sais qu'il a raison, je ne tombe pas de haut. Mais il a raison de me le rappeler.