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Cinéma

Solo: A Star Wars Story: les stormtroopers et Chewbacca ont monté les marches à Cannes

L'équipe de "Solo: A Star Wars Story" sur les marches du 71e Festival de Cannes

L'équipe de "Solo: A Star Wars Story" sur les marches du 71e Festival de Cannes - Anne-Christine Poujoulat - AFP

Le réalisateur Ron Howard, l'interprète de Han Solo Alden Ehrenreich ainsi qu'Emilia Clarke et Donald Glover ont foulé le tapis rouge sous l'oeil des redoutables gardes de l'Empire galactique.

L'équipe de Solo: A Star Wars Story a monté les marches du Festival de Cannes mardi soir. Accompagnée, bien sûr, d'une rangée de Stormtroopers, célèbres gardes de l'Empire galactique, et du légendaire guerrier wookie Chewbacca.

Aux côtés du réalisateur Ron Howard, l'acteur Alden Ehrenreich, interprète de Han Solo, Emilia Clarke (Daenerys Targaryen dans Game of Thrones), qui joue son amie d'enfance Qi'ra, Donald Glover (dans le rôle de Lando Calrissian) ainsi que Woody Harrelson (No Country For Old Men) ont ainsi posé pour les photographes, entourés des guerriers revêtus de l'uniforme et du casque blanc de combattant. 

Joonas Suotamo, basketteur finlandais de 2,08 mètres qui interprète Chewbacca (le compagnon de route de Han Solo couvert de poils), était également présent, pour assister à la projection de gala. 

Les ingrédients classiques des autres films Star Wars

Après une avant-première à Hollywood la semaine dernière, le spin-off de la saga consacré à Han Solo, incarné jusqu'ici par Harrison Ford, était montré hors compétition. Ce nouveau film de la saga a suscité des réactions partagées: "Western galactique fun et hautement divertissant", pour l'hebdomadaire français Paris Match, le film "a moins d'ampleur que le premier film dérivé de la saga", mais "compense par un traitement à l'ancienne", selon Le Parisien.

L'intrigue de Solo: A Star Wars Story se situe avant l'épisode IV de la saga, sorti en premier en 1977. Ce deuxième spin-off (après Rogue One en 2016) revient sur la jeunesse du pilote franc-tireur allié à l'Alliance Rebelle.

S'il contient de nouveaux personnages, ce film reprend aussi les ingrédients classiques des autres volets de Star Wars: galerie de créatures monstrueuses, robots attachants, effets spéciaux impressionnants, scènes d'action et de poursuites menées tambour battant.

Un Han Solo moins cynique 

Même s'il reste difficile de faire oublier Harrison Ford dans le rôle de Han Solo, le film nourrit aussi la mythologie de la saga en racontant notamment la rencontre entre Han Solo et son fidèle ami Chewbacca, ou les premiers pas du pilote à bord du Faucon Millenium, son vaisseau spatial.

Le Han Solo du film "contient les germes de celui que l'on connaît", a indiqué Ron Howard. "Il n'est pas aussi cynique. Avec Qi'ra, ils vivent tous les deux dans une époque dominée par le crime organisé, très dangereuse et oppressante, donc cette aventure est une recherche de liberté, de connexion avec les autres, afin de pouvoir se sentir lui-même et se trouver. C'est l'histoire d'un rite de passage".

"Je pense que quand on fait sa connaissance dans ce film, c'est plutôt un idéaliste", a expliqué de son côté Alden Ehrenreich. "Et ce qui est notamment amusant dans le film, c'est de le suivre alors qu'il a toutes ces nouvelles expériences et aventures qui contribuent à le transformer en quelque sorte en l'homme que nous connaissons tous", a poursuivi l'acteur âgé de 28 ans.

Un nouveau type de défi

En 2017, Ron Howard avait dû remplacer au pied levé ses confrères Phil Lord et Chris Miller pour diriger ce film. Ils avaient été débarqués par la société de production pour des différends dans leurs "visions créatives". Arriver sur un tournage déjà commencé "a été très difficile", a indiqué le cinéaste de 64 ans. "Ca a été un nouveau type de défi", a-t-il ajouté.

Y aura-t-il un nouvel épisode consacré à Han Solo? "Je ne sais pas. Ca n'a pas encore été discuté", a répondu Ron Howard. "Je pense que ce seront les fans qui dicteront" ce choix.

N.B. avec AFP