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Cinéma

Shia LaBeouf prépare un biopic sur sa vie d'enfant-star

L'acteur Shia Labeouf en septembre 2017 à Toronto.

L'acteur Shia Labeouf en septembre 2017 à Toronto. - Valérie Macon - AFP

L'acteur Shia LaBeouf participe à un film sur son passé d'enfant-star et sa difficile relation avec un père alcoolique.

Après avoir incarné John McEnroe dans Borg McEnroe, Shia LaBeouf va jouer dans un nouveau biopic. Mais un biopic aux accents plus familiers pour l'acteur américain, puisqu'il s'agit de porter à l'écran sa propre vie, selon les informations du Hollywood Reporter.

Le titre du film est Honey Boy. Il raconte l'histoire d'un enfant acteur et de sa relation avec son père, alcoolique et délinquant. C'est le comédien Lucas Hedge, vu dans Manchester by the Sea et Ladybird qui incarnera Shia LaBeouf dans ses jeunes années. Shia LaBeouf, qui se glissera, lui, dans la peau de son père, un ex-clown ancien accro à l'héroïne, a cosigné le scénario sous le pseudonyme de Otis Lort.

Crise existentielle

Shia LaBeouf aujourd'hui âgé de 32 ans a commencé sa carrière à l'âge de 12 ans dans des séries et des téléfilms, qui ont fait de lui un enfant-star. On l'a ainsi vu dans un épisode d'Urgences et dans un X-Files, et surtout, dans la série Disney La guerre des Stevens, en 2000. Shia LaBeouf, personnage d'Indiana Jones et le royaume des crânes de cristal, à 20 ans, fut un temps le protégé de Steven Spielberg.

Mais c'était avant que l'acteur ne s'attaque au réalisateur lors d'interview, assurant qu'il était "moins un réalisateur qu'une véritable entreprise". Ce n'est là qu'un des innombrables dérapages de Shia LaBeouf, en proie à une grave crise existentielle et qui a consciencieusement saboté sa carrière, se forgeant l'image d'un acteur à caractériel, violent et incontrôlable.

"Films totalement sans importance"

On l'a également vu dans les trois premiers volets de la franchise Transformers, de Michael Bay, qu'il a plus tard qualifiés de "films totalement sans importance" et "terriblement ratés". En 2013, il a joué dans les deux volets de Nymphomaniac, de Lars Von Trier.

L'acteur, très engagé contre le président Trump, a également multiplié ces dernières années les projets artistiques et les "happening", comme passer 72 heures dans un cinéma pour visionner tous ses films, ou s'enfermer 24 heures dans un ascenseur.

Shia Labeouf, dans "La guerre des Stevens" en 2000.
Shia Labeouf, dans "La guerre des Stevens" en 2000. © Capture d'écran - Disney

Mais c'était avant que l'acteur ne s'attaque au réalisateur lors d'interview, assurant qu'il était "moins un réalisateur qu'une véritable entreprise". Ce n'est là qu'un des innombrables dérapages de Shia Labeouf, en proie à une grave crise existentielle et qui a consciencieusement saboté sa carrière, se forgeant l'image d'un acteur à caractériel, violent et incontrôlable.

"Films totalement sans importance"

On l'a également vu dans les trois premiers volets de la franchise Transformers, de Michael Bay, qu'il a plus tard qualifiés de "films totalement sans importance" et "terriblement ratés". En 2013, il a joué dans les deux volets de Nymphomaniac, de Lars Von Trier.

L'acteur, très engagé contre le président Trump, a également multiplié ces dernières années les projets artistiques et les "happening", comme passer 72 heures dans un cinéma pour visionner tous ses films, ou s'enfermer 24 heures dans un ascenseur.

M. R.