007 Spectre: James Bond détruit pour 32 millions d’euros de voitures

L’agent 007 bat un nouveau record en réduisant en cendres pour près de 32 millions d’euros de voitures dans le nouveau volet de la saga, 007 Spectre. Une somme astronomique qui ne représente pourtant qu’une infime part du budget total du film.

Une Land Rover en feu. Des explosions et cascades en pagaille. Une Aston Martin en morceaux. Des courses poursuite atteignant jusqu’à 170km/h dans les petites rues italiennes. Le prochain volet de James Bond réalisé par Sam Mendes, Spectre, promet d’être spectaculaire. Mais pour atteindre ce résultat, les luxueux bolides de l’agent 007 n’ont pas été épargnés. 

Au cours du tournage, pas moins de sept Aston Martin DB10, une série de modèle prestigieux créée spécialement pour le film, ont été détruites. Le coût de ce carnage? 24 millions de livres, soit 32 millions d’euros, comme le rapporte le DailyMail. "Nous avons établi un record de destruction de voitures sur Spectre", a déclaré Gary Powell, le coordonnateur en chef des cascades.

Le chiffre étonne et pourtant, les voitures ne représentent que 15% du budget total du film. Parmi ses 15%, une part importante a été dédiée à la scène de la course-poursuite qui se déroule à Rome, près du Vatican. Pour l’occasion, six mois de préparation, une unité spéciale de tournage composée de 300 personnes et une autre de 200 pour la sécurité ont été nécessaires.

Un budget colossal 

007 Spectre, qui sort le 11 novembre et compte Daniel Craig, Monica Bellucci et Léa Seydoux à son casting, est officiellement le James Bond le plus cher de l’histoire, puisqu’il aura coûté en tout 272 millions d’euros. Une note salée qui devrait pourtant être facilement amortie: l’opus précédent, Skyfall, avait explosé le box-office mondial avec plus d’1 milliard d’euros de recettes.

De quoi attirer les marques, prêtes à débourser des fortunes pour apparaitre à l’écran. Heineken aurait d’ailleurs signé un chèque de 35 millions d’euros en contrepartie d’un plan où Bond commanderait une bière plutôt que son célèbre vodka-martini "mélangé au shaker, pas à la cuillère".

Un placement de produit coûteux qui permet à l’agent 007 de continuer à démolir allègrement ses Aston Martin sans craindre le découvert.

https://twitter.com/nawalbonnefoy Nawal Bonnefoy Journaliste people, culture et mode BFMTV