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Cinéma

César 2018: la surprenante réaction de Finnegan Oldfield en apprenant qu'il n'avait pas remporté le trophée

Finnegan Oldfield lors de la cérémonie des prix Lumières, le 5 février dernier à Paris

Finnegan Oldfield lors de la cérémonie des prix Lumières, le 5 février dernier à Paris - Patrick Kovarik - AFP

L'acteur de Marvin ou la belle éducation a eu une réaction déçue lorsque le prix du meilleur espoir masculin est allé à l'un des autres compétiteurs.

C'est un règle tacite observée par tous les acteurs en compétition lors d'une remise de prix: contenir sa déception, applaudir poliment et sourire pour les caméras si le trophée leur passe sous le nez. Un code de conduite qui semble avoir momentanément échappé à l'acteur Finnegan Oldfield vendredi, durant la 43e cérémonie des César.

L'acteur franco-britannique était nommé dans la catégorie meilleur espoir masculin pour son rôle dans Marvin ou la belle éducation, d'Anne Fontaine. C'est Nahuel Pérez Biscayart, star de 120 battements par minute, qui a remporté la statuette. Et alors que les autres acteurs en lice respectaient le statu quo, le comédien a eu une réaction un peu plus spontanée. 

Un air de déjà vu

Pour certains internautes, à qui les images n'ont pas échappé, cette réaction était celle d'un acteur déçu. Pour d'autres, le comédien aurait décidé de feindre le mécontentement, connaissant les chances qu'avait son adversaire de remporter le prix et se sachant filmé. Plusieurs utilisateurs de Twitter ont par ailleurs souligné la ressemblance entre cette séquence et une célèbre scène de Friends durant laquelle Joey (Matt LeBlanc), perdant lui aussi d'une cérémonie de remise de prix, laisse éclater son exaspération. De là à penser qu'il s'agissait plus d'une référence que d'une vraie colère, il n'y a qu'un pas. 

C'est la deuxième fois que Finnegan Oldfield voit le César du meilleur espoir lui échapper. En 2016 déjà, nommé pour Les Cowboys de Thomas Bidegain, il s'était incliné face à Rod Paradot, star de La Tête haute. De même, en février dernier, c'est Arnaud Valois, toujours pour 120 battements par minutes, qui lui a ravi le trophée lors de la 23e cérémonie des prix Lumières.

Benjamin Pierret