VIDEO - Monica Bellucci: "Ça ne me fait pas peur le temps qui passe"

La comédienne italienne, qui sera la maîtresse de cérémonie du prochain festival de Cannes publie également un livre d'entretien signé Guillaume Sbalchiero. Thomas Misrachi l'a rencontrée.

Elle revient sur le devant de la scène avec un livre autobiographique - Rencontres clandestines -, un film avec Emir Kusturica, On the milky road, et le rôle de maîtresse de cérémonie à Cannes, dans deux semaines. L'actrice italienne Monica Bellucci s'est confiée à Thomas Misrachi pour la rencontre 7 Jours BFM.

Pour le journaliste, elle a accepté de raconter la genèse de son livre d'entretien avec l'écrivain Guillaume Sbalchiero. Rencontres clandestines est le résultat de conversations entre l'écrivain et l'actrice. "Au départ ça m'a semblé un peu tôt, je me disais il faut faire ça quand j'aurai 70 ans, un parcours long et intense. (...) On s'est vus plusieurs fois, on a parlé de beaucoup de choses, de la vie, de l'amour, de la mort, de toutes les questions qu'on se pose tous. Il en est ressorti une longue interview, beaucoup plus intense que ce qu'on peut voir dans un journal".

Un homme dans sa vie

La comédienne explique également avoir accepté de se confier de la sorte car elle se trouvait à un moment particulier de sa vie.

"En tant que comédienne, j'étais en train de commencer le film d'Emir Kusturica, de 2013 à 2016, le tournage le plus long que j'aie jamais fait. Et en même temps je venais d'annoncer mon divorce, en 2013. Il y avait des bouleversements personnels".

Interrogée sur son rapport à l'âge et à la vieillesse, Monica Bellucci répond: "Ca ne me fait pas peur le temps qui passe, parce que je pense qu'on peut avoir une autre manière d'être belle". L'actrice est en une de Paris Match cette semaine, toujours aussi renversante de beauté, à 52 ans. Elle y confie avoir un homme dans sa vie.

"Aller vers la vieillesse et la mort, je mentirais si je vous disais que cela me fait plaisir, évoque-t-elle dans les colonnes de l'hebdomadaire. Mais j'essaie de négocier ce virage avec intelligence. La vieillesse n'est pas une fin en soi. Les signes du temps ne me dérangent pas".

"Sans Cannes, mon parcours n'aurait pas été le même"

A BFMTV elle explique pourquoi elle a accepté d'être maîtresse de Cérémonie au festival de Cannes.

"Cannes c'est un des plus grands festivals au monde qui permet à toutes les voix de se faire écouter. Des films intimistes peuvent avoir une carrière internationale. Je pense à Irréversible ou Les merveilles d'Alice Rohrwacher, qui sans Cannes n'auraient jamais eu le même parcours. Cannes donne la vie à plein de films. Sans Cannes mon parcours n'aurait pas été le même".

M. R. avec Thomas Misrachi