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Thomas Pesquet lance sa chaîne YouTube

Quatre mois après son retour sur Terre, le Français Thomas Pesquet lance sa propre chaîne YouTube

Quatre mois après son retour sur Terre, le Français Thomas Pesquet lance sa propre chaîne YouTube - Capture d'écran

Quatre mois après son retour sur la terre ferme et ses six mois passés à bord de l'ISS, le Français Thomas Pesquet a décidé de lancer sa propre chaîne YouTube pour montrer les coulisses de la vie des astronautes.

Passé maître dans l'art de la communication, Thomas Pesquet continue sur sa lancée pour transmettre sa passion pour son métier d'astronaute. A bord de la Station spatiale internationale où il était resté pendant six mois (de novembre 2016 à juin 2017), il avait fait le bonheur du public avec ses photos et ses selfies pour partager son incroyable expérience. Quatre mois après son retour sur Terre, l'astronaute français se lance dans une nouvelle conquête: celle du web.

Dans une vidéo postée le 4 octobre, Thomas Pesquet, 39 ans, annonce qu'il a décidé de créer sa propre chaîne YouTube (baptisée "Thomas Pesquet, ESA Astronaut").

"Ici, je vais essayer de vous montrer ce qu'est vraiment la vie des astronautes, comment on s'entraîne, comment on se prépare pour une mission dans l'espace, confie-t-il. Ce soir, au centre des astronautes européens, à Cologne, en Allemagne ou partout dans le monde."

Un cours de fitness par Thomas Pesquet

Depuis la création de sa chaîne, l'astronaute de l'agence spatiale européenne a déjà posté plusieurs vidéos, notamment celles de son retour sur la terre ferme après six mois passés à bord de l'ISS. Dans une autre, il explique, exercices à l'appui au sein de sa salle de sport spatiale, que les astronautes ont besoin de faire 2h30 de sport par jour pour "limiter la perte osseuse et la perte musculaire".

Star des réseaux sociaux (1,5 millions d'abonnés sur Facebook, 720.000 followers sur Twitter, 464.000 abonnés sur Instagram), Thomas Pesquet prouve une nouvelle fois qu'il "appartient à une génération d'astronautes 'modernes' qui communiquent naturellement", comme l'expliquait Jean-Yves Le Gall, président du Cnes (Centre national d'études spatiales) à BFMTV.com. 

"Thomas, dès l’origine de sa mission, a exprimé le désir de partager, il le fait remarquablement", témoignait également Jean Coisne, chargé de communication à l’ESA, au Monde en février dernier. Et il continue de le prouver.

Fabien Morin