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Rose McGowan s'en prend à Catherine Deneuve: "Je ne pense pas grand chose d'elle"

Rose McGowan dans "Sept à huit", dimanche 18 février sur TF1

Rose McGowan dans "Sept à huit", dimanche 18 février sur TF1 - Capture d'écran TF1

Interrogée au sujet de Catherine Deneuve, signataire d'une tribune controversée défendant le "droit d'importuner" des hommes, l'actrice américaine n'a pas caché son dédain.

Son nom est l'un de ceux qui ont le plus été entendus depuis les révélations de l'affaire Weinstein. L'actrice américaine Rose McGowan s'est imposée comme l'une des figures de proue du mouvement #MeToo, en accusant le producteur déchu de l'avoir violée en 1997 alors qu'elle avait 23 ans. Celle qui n'hésite pas à s'attaquer aux plus grandes stars d'Hollywood, les accusant de passivité dans des tweets vengeurs, a fait preuve de la même verve énervée au sujet de Catherine Deneuve.

En janvier dernier, l'actrice française de 74 ans rejoignait 100 femmes pour signer une pétition allant à contre-courant des mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc. Ce texte, publié dans Le Monde, défendait notamment la "liberté d'importuner" des hommes. Une cause qui n'a pas vraiment ému l'ancienne star de Charmed:

"Je ne pense pas grand chose d'elle", a-t-elle déclaré dans une interview diffusée dimanche dans Sept à Huit sur TF1. "Elle et les autres femmes qui ont signé ça me font de la peine. Je pense qu'elles ont toutes un certain âge. L’idée qu’un homme puisse draguer comme ça... qu’elles la ferme."

"Il va falloir s'habituer"

Interrogée sur la différence entre drague lourde et harcèlement, Rose McGowan s'est emportée:

"Les mecs demandent 'Comment on doit vous parler?'. Vous êtes stupides ou quoi? Moi, j'arrive très bien à dire à un garçon qu'il me plaît sans pour autant le violer (...) Il va falloir s'habituer à une nouvelle manière de voir les choses."

Après le tollé provoqué par la tribune, et les prises de paroles très décriées de certaines signataires, Catherine Deneuve s'était désolidarisée de ces dernières. Tout en assumant ses positions, elle avait présenté des excuses aux "victimes d'actes odieux qui ont pu se sentir agressées par cette tribune."
B.P.