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Polanski veut retourner aux Etats-Unis pour clore les poursuites pour viol

Le cinéaste franco-polonais Roman Polanski en août 2016 à Chanceaux-près-Loches pour La forêt des livres, "le Woodstock de la littérature".

Le cinéaste franco-polonais Roman Polanski en août 2016 à Chanceaux-près-Loches pour La forêt des livres, "le Woodstock de la littérature". - Guillaume Souvant -AFP

Le réalisateur pourrait se rendre aux Etats-Unis, pour tenter de mettre un terme à l'affaire de viol, dont il est accusé depuis 40 ans.

Cela permettra-t-il de conclure l'affaire? Roman Polanski, accusé de viol sur une mineure de 13 ans depuis 40 en Californie, serait sur le point de se rendre aux Etats-Unis, pour y conclure l'affaire une bonne fois pour toutes, selon une information de TMZ. Le site précise même que ce voyage pourrait avoir lieu "la semaine prochaine".

L'avocat du cinéaste veut faire appliquer un accord amiable mentionné dans un document sous scellé. Si l'accord est reconnu, "Roman peut venir à Los Angeles et au tribunal sans craindre d'être détenu", souligne Harland Braun, dans une lettre au tribunal reçue par l'AFP.

Le réalisateur franco-polonais aujourd'hui âgé de 83 ans n'a pas remis les pieds dans le pays depuis 1977. Après 42 jours de prison, puis sa libération sous caution, le cinéaste qui avait plaidé coupable de "rapports sexuels illégaux" avec une mineure s'était enfui avant l'annonce du verdict, craignant d'être lourdement condamné, malgré un accord conclu avec la justice américaine.

Cela fait 40 ans que les Etats-Unis réclament son extradition. En décembre 2016, la Cour suprême de Pologne a refusé d'ouvrir la procédure d'extradition.

"Je lui ai pardonné"

La victime, Samantha Geimer, a réclamé à plusieurs reprises l'abandon définitif des poursuites, voulant tourner la page une fois pour toutes. Elle affirme dans ses mémoires avoir pardonné à Polanski: "Je ne lui ai pas pardonné pour lui, je l'ai fait pour moi".

Le 24 janvier dernier, le réalisateur avait renoncé à présider les César, après la polémique que l'annonce avait déclenchée. Un appel au boycott avait été lancé, ainsi qu'une pétition demandant sa destitution.

M. R.