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Renaud: "Fillon et sa Penelope dehors"

Renaud en concert à Paris en 2007

Renaud en concert à Paris en 2007 - Stéphane de Sakutin / AFP

"Fillon et sa Penelope dehors", a lancé le chanteur sur scène jeudi aux spectateurs, lors de son concert à Chambéry.

Renaud ne soutient plus François Fillon. Le Dauphiné Libéré rapporte ce week-end, que le chanteur a évoqué l'homme politique lors de son concert, vendredi soir, à Chambéry.

En entrant sur scène, l'artiste engagé a souhaité une bonne année aux 6.400 spectateurs présents, en mentionnant l'affaire Penelope Fillon.

"Pas trop de terrorisme, Fillon et sa Penelope dehors, et aussi la santé; la mienne elle est moyenne. Voix caverneuse comme disent les journaleux, mais généreuse. Je donne tout ce que j'ai", a-t-il confié.

"Fillon, c'est un mec bien, honnête"

Une déclaration qui tranche sincèrement avec ses positions passées. Jusqu'alors, le chanteur affichait son soutien au candidat à la présidentielle. Dès le mois d'avril 2016, Renaud déclarait dans le JDD qu'il allait "peut-être voter pour un François Fillon que je pense être un parfait honnête homme, un vrai républicain".

En août dernier, Renaud réitérait dans les colonnes du Figaro: "Fillon, c'est un mec bien, honnête, je voterais pour lui s'il gagnait la primaire". Un soutien qui avait réjoui l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Ce dernier avait repris les mots du chanteur sur sa page Facebook quelques heures plus tard avec ce commentaire:

"Ces mots me vont droit au coeur." 

L'artiste avait alors transmis à l'AFP, par le biais de son avocat, un communiqué dans lequel il déplorait "l'instrumentalisation hors contexte" de ces propos "relatifs à un prétendu soutien politique qu'il apporterait à Monsieur François Fillon".

Renaud, grand soutien dans les années 80 du président socialiste François Mitterrand, avait alors fait savoir qu'il "préférerait apporter son vote à Monsieur Fillon plutôt qu'à Monsieur Sarkozy, Monsieur Juppé ou tout autre prétendant au statut de candidat officiel du mouvement les Républicains".

Ses déclarations devaient "avant toute chose être perçues comme une affirmation de son vote de contestation face à la présidente du Front national autant que le rappel de ses convictions de citoyen libre, républicain et de gauche et celui de la nécessité de ne pas déserter les bureaux de vote", avait-il conclu.

R.I avec AFP