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Prince: deux héritiers potentiels refusent de passer des tests ADN

Prince en 2010, à l'Apollo Theater de New York.

Prince en 2010, à l'Apollo Theater de New York. - Stephen Lovekin - Getty Images - AFP

Brianna Nelson et Carlin Williams, qui affirment être des proches directes d'un des cinq demi-frères du chanteur, refusent de se soumettre aux tests génétiques.

Situation cocasse. Deux héritiers potentiels du défunt roi de la pop Prince refusent de se soumettre à des tests ADN tels que réclamés par le mandataire du chanteur.

Prince a disparu soudainement le 21 avril à l'âge de 57 ans sans enfant et il n'a pas laissé de testament. Un mandataire a été donc chargé d'administrer sa fortune en attendant de clarifier l'ordre de succession de l'artiste, qui avait une soeur et cinq demi-frères et soeurs.

Ce mandataire, Bremer Trust, a indiqué la semaine dernière qu'il demanderait aux potentiels héritiers de se soumettre à des tests génétiques, à leurs frais, pour prouver leur lien de parenté avec Prince. Mais ces deux héritiers potentiels estiment avoir fourni suffisamment d'éléments prouvant leur lien de parenté avec le défunt, selon des documents judiciaires publiés mardi.

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Une audience fixée au 27 juin

La proposition du mandataire en outre "lui donnerait un pouvoir discrétionnaire absolu pour déterminer quand les parties affirmant avoir un lien de parenté" avec Prince doivent passer les tests, estiment-ils.

L'un de ces héritiers est Brianna Nelson, qui dit être la seule fille survivante de Duane Nelson, un des demi-frères de Prince. Celui-ci s'était occupé un temps de la sécurité du chanteur avant d'être mis à l'écart. Il est décédé en 2011. L'autre est Carlin Williams, un détenu de 39 ans du Colorado originaire de Kansas City, dont la mère affirme avoir eu un rapport sexuel avec le chanteur dans un hôtel en 1976.

La tribunal de Carver County, dans le Minnesota, où se trouve le domaine de Paisley Park de Prince, a fixé une audience le 27 juin pour entendre les éventuelles objections à cette proposition de tests ADN.

R.I avec AFP