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Nicolas Dupont-Aignan menace Stéphane Guillon: "Je lui bute la gueule si je le vois"

Nicolas Dupont-Aignand dans l'émission "Salut les Terriens", le 23 septembre 2017

Nicolas Dupont-Aignand dans l'émission "Salut les Terriens", le 23 septembre 2017 - C8

Le président de Debout la France est revenu sur la "blague" de Stéphane Guillon après la mort de sa mère pendant l'entre-deux-tours de la dernière élection présidentielle.

Stéphane Guillon avait défendu son "droit à l'humour droit". Mais sa "plaisanterie" sur la mort de la mère de Nicolas Dupont-Aignan avait blessé profondément le principal intéressé, qui avait même annoncé son intention de porter plainte après les propos "insupportables" et "minables" de l'humoriste. Ce samedi 23 septembre, sur le plateau de Salut les Terriens! diffusé sur Canal+, le président de Debout la France est revenu à nouveau sur la sortie de l'ex chroniqueur de l'émission.

Alors qu'il évoquait le traitement auquel il avait eu droit après son ralliement à Marine Le Pen à l'occasion du second tour de la dernière élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan a expliqué: "Ce qui m'a choqué dans la manière où j'ai été traité, ce n'est pas qu'on soit en désaccord avec moi, c'est normal. C'est qu'on me traite comme un chien. Comme lorsqu'on s'attaque à la mémoire de ma mère qui est morte pendant l'entre-deux-tours, c'était horrible...."

"Il y a des limites à l'indécence".

Comprenant la référence à son ancien sniper, Thierry Ardisson précise à son invité politiqué qu'il "n'est plus là". L'ancien candidat à l'élection présidentielle réplique alors aussitôt: "Heureusement, parce que je lui bute la gueule sinon!" Et de poursuivre: "Il y a des limites à l'indécence. On est en démocratie. On peut être en désaccord avec moi, j'accepte tout, mais on doit respecter les êtres humains, sinon il n'y a plus de démocratie."

En avril dernier, sur le plateau de LCI, Stéphane Guillon avait ironisé sur la mort de la mère du leader de Debout la France après son ralliement à Marine Le Pen pour le deuxième tour de l'élection présidentielle.

"Je me suis dit que ma mère aurait fait la même chose si je m'étais engagé aux côtés de Marine Le Pen et si j'avais déclaré être son Premier ministre, vouloir travailler avec elle: je pense que ma mère se serait aussi laissée mourir comme Madame Dupont-Aignan".

Les mots acides de l'humoriste lui avait valu de nombreuses critiques, certains dénonçant des propos "déplacés", "lamentables" et "abjects".

Fabien Morin