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Kesha forcée de démentir son viol par sa maison de disques Sony

La chanteuse Kesha en avril 2015 à New York

La chanteuse Kesha en avril 2015 à New York - Jamie McCarthy - Getty Images North America - AFP

La chanteuse américaine, qui affirme avoir été violée par son ancien producteur, a révélé être victime de chantage de la part de sa maison de disques.

L'affaire Kesha vient de prendre un tournant inattendu. Le 19 février dernier, la justice avait refusé de rompre le contrat qui la lie au producteur Dr Luke, qu'elle accuse de viol, en raison d'un manque de preuves. La chanteuse, qui ne compte pas baisser les bras, a dévoilé dimanche sur son compte Instagram que sa maison de disques la faisait chanter. Selon la blonde de 29 ans, Sony lui aurait demandé de nier le viol dont elle assure avoir été victime en échange de la poursuite de sa carrière.

"Alors. On m'a proposé de me rendre ma liberté en échange de mensonges. J'aurais dû m'excuser publiquement et dire que je n'ai jamais été violée. Voilà ce qu'il se passe dans l'envers du décor. Je ne retirerai pas sur la vérité. Je préfère encore que la vérité ruine ma carrière plutôt que mentir à nouveau pour un monstre", a-t-elle écrit sous une photo postée sur le réseau social.

Dr Luke dénonce une démarche à but lucratif

Cela fait désormais deux ans que l'artiste a engagé des poursuites à l'encontre de Dr Luke, qui l'aurait harcelée moralement avant d'abuser sexuellement d'elle lorsqu'elle n'avait que 18 ans. 

Le producteur a démenti les propos de Kesha, dont le "seul but depuis toutes ces années a été de s'enrichir personnellement en cherchant à briser des contrats qui lui ont apporté succès et richesse afin d'en signer de plus lucratifs encore", selon des propos rapportés par Rolling Stone.

Un mouvement de soutien envers la chanteuse a été lancé sous le hashtag #FreeKesha. De nombreuses célébrités telles que Taylor Swift, Ariana Grande et Lady Gaga ont témoigné publiquement leur aide.

N.B.