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Karine Le Marchand perd son procès en diffamation contre Lilian Thuram

Lilian Thuram et son ancienne compagne Karine Le Marchand, en 2012.

Lilian Thuram et son ancienne compagne Karine Le Marchand, en 2012. - Bertrand Guay - AFP

L'animatrice de L'amour est dans le pré a perdu son procès en diffamation fait à son ancien compagnon Lilian Thuram.

L'animatrice Karine Le Marchand a perdu vendredi le procès en diffamation qu'elle avait fait à son ancien compagnon, l'ancien footballeur Lilian Thuram, qui l'avait accusée d'avoir porté plainte contre lui pour violences par vengeance.

Sur Canal + le 17 octobre 2013, après un dépôt de plainte le 3 septembre -puis son retrait dix jours plus tard- pour "violences conjugales" par son ex-compagne, l'ex-défenseur des Bleus affirme n'avoir "jamais été violent avec Karine Le Marchand" et que la raison de la plainte réside dans son refus de satisfaire une demande de "compensation" pour "les années passées ensemble", sur fond de désaccord immobilier.

"Accusé de cogner sa gonzesse"

Estimant avoir été traitée publiquement de "menteuse", Karine Le Marchand demandait un euro de dommages et intérêts, pour laver son "honneur". Il était aussi question d'honneur pour l'ex-champion de football, qui avait rappelé avoir "mis sa notoriété au service de la lutte contre le racisme, la violence", jugeant insupportable d'être "accusé de cogner sa gonzesse".

Tout en reconnaissant le caractère diffamatoire des propos litigieux, toutefois "sobres" et exprimés d'un "ton modéré", le tribunal correctionnel de Paris a relaxé Lilian Thuram, au bénéfice de la bonne foi. Les juges ont souligné que la procédure pour violences volontaires n'avait "pas abouti à une condamnation correctionnelle, mais à un rappel à la loi, qui n'équivaut pas à une déclaration de culpabilité".

Lilian Thuram "a pu valablement faire un lien entre le désaccord dans un couple en voie de séparation, désaccord qui de fait incluait des questions financières au 3 septembre 2013, et le dépôt de plainte (...), étant rappelé les déclarations divergentes de chacun dans ce cadre et l'absence de condamnation pénale".

A l'audience du 18 décembre, l'ex-footballeur, dont la fondation Lilian Thuram-Education contre le racisme a pâti de la plainte pour violences déposée, comme l'animatrice de télévision, se disaient navrés de se déchirer encore, devant la presse, le public. Une histoire "médiocre", avait résumé Thuram.

la rédaction avec AFP