BFMTV
People

Johnny Hallyday: "Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais combattre"

Johnny Hallyday aux Francofolies de La Rochelle en 2015.

Johnny Hallyday aux Francofolies de La Rochelle en 2015. - Xavier Leoty / AFP

Quelques jours après les attentats qui ont frappé Paris, le chanteur s'est confié sur ce drame, témoignant de sa colère et de son incompréhension face à ces actes "ignobles".

Touché, comme tout le monde. Après les attentats survenus à Paris le vendredi 13 novembre, Johnny Hallyday a tenu à rendre hommage sur scène aux victimes des attaques commises dans la capitale française.

Au lendemain des attentats, le chanteur de 72 ans demandait à son public de respecter une minute de silence. Avant que son concert à Bruxelles ne soit finalement annulé en raison de la menace terroriste qui pèse sur la capitale belge, celui dont la tournée a été baptisée Rester vivant s'est confié au Parisien sur ces tragiques événements.

"Ils ne nous empêcheront pas de vivre"

Johnny Hallyday avoue que les attentats l'ont "rendu malade" et l'ont contraint à écourter son concert de trois chansons à Amnéville cette semaine, "le contrecoup de ce qui s'est passé vendredi 13 novembre", explique-t-il. Et de poursuivre: "J'ai appris les événements en sortant de scène. J'ai ressenti un malaise. Le lendemain, j'ai commencé à ne pas être bien."

Comme tous les artistes, Johnny Hallyday s'est évidemment posé la question de savoir s'il devait, ou non, maintenir ses représentations après le drame.

"Doit-on annuler, par respect pour les gens qui ont été tués ? confie-t-il. Comme Laurent Gerra et d'autres, on a pris la décision de jouer quand même pour montrer à tous ces criminels qu'on ne les craint pas. Ils ne nous empêcheront pas de vivre."

"C'est incompréhensible. Ce sont des fous."

L'artiste va alors plus loin et assure: "Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre. Ce qu'ils ont fait, c'est ignoble, ignoble... Comment peut-on tuer comme cela des innocents ? C'est incompréhensible. Ce sont des fous, il faut bien le dire."

Confiant que des gens qu'il connaissait ont perdu la vie au Bataclan, Johnny Hallyday conclut: "Je prie Dieu pour que cela ne recommence pas. Même si le public ne vient pas, je ne veux pas qu'on annule les spectacles. Il faut montrer à ces assassins qu'on n'a pas peur, qu'on continue de vivre."

musique