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Iris Mittenaere, les confidences de Miss France après un an de règne

Iris Mittenaere, Miss France 2016, lors des NRJ Music Wards en novembre 2016

Iris Mittenaere, Miss France 2016, lors des NRJ Music Wards en novembre 2016 - Valéry Hache - AFP

ENTRETIEN - Avant de partir à La Réunion avec les 30 candidates au titre de Miss France 2017 pour le traditionnel voyage de préparation, lris Mittenaere est revenue pour BFMTV.com sur cette année qui a changé sa vie. Une année riche, intense et qui ne lui laisse aucun regret.

Son règne n'est pas tout à fait terminé. Mais la passation arrive à grands pas. Le 17 décembre prochain, Iris Mittenaere rendra sa couronne et son écharpe de Miss France après une année intense à parcourir la France (et le monde), toujours avec le sourire et l'intention de représenter au mieux le charme à la française.

Quelques heures avant de s'envoler pour La Réunion avec les 30 candidates au titre de Miss France 2017 pour le voyage de préparation, la jeune femme de 23 ans, qui reprendra ses études pour devenir dentiste après ce règne sans fausse note, s'est prêtée au jeu des confidences pour BFMTV.com. Bavarde, affable, Iris Mittenaere a pris en assurance en quelques mois. Rencontre avec une Miss épanouie.

Que retiendrez-vous de cette année?

Beaucoup de plaisir! Je ne retiens que du positif. Je suis très fière de mon année. Je pourrai raconter ça plus tard à mes enfants, mes petits enfants. J'ai fait énormément de rencontres, j’ai énormément mûri. Je n'ai aucun regret.

Qu’est-ce que vous n’attendiez pas de cette année de règne?

On ne s'attend jamais à faire autant de choses. Quand je suivais un peu les Miss avant, je me disais: "Oui, les Miss gagnent une couronne à la fin de l’année et pendant un an, de temps en temps, elles se promènent, elles vont voir des gens et font un peu de télé. Et le reste du temps, elles restent chez elle tranquillement, elles se font les ongles et des bains de pieds." Et en fait, ce n'est pas du tout ça! (rires) On a vraiment des prestations tous les jours, on fait énormément de choses. On part à la rencontre des enfants, de gens qui en ont besoin. On essaye de les aider à notre manière. C'est un autre rôle que j’ai aimé incarner.

"Au début, on veut tout savoir de nous, on le vit assez mal."

La pression médiatique n'a-t-elle pas été trop difficile à gérer?

Au début, c'était dur. On ne s’y attend pas trop, ça nous tombe dessus. On nous pose toutes les questions du monde, on veut tout savoir de vous. Ca fait très peur et on le vit un peu mal. Je me souviens de la première nuit où je suis rentrée chez moi. Je me suis réveillée en pleine nuit en criant: "Arrêtez de me prendre en photo!". J’avais l’impression qu’on me prenait en photo dans mon lit en pyjama... On n'est pas préparé à autant d’attentions. Après on s’habitue, mais le début était assez intense.

Quelles personnalités rencontrées vous ont laissé les meilleurs souvenirs?

Les humoristes! Ils sont aussi drôles dans la vie que dans leur spectacle. J'ai adoré Dany Boon, Franck Dubosc ou Elie Semoun, que j’ai été voir récemment et avec qui je parle beaucoup. Je m’entends aussi très bien avec le chanteur Amir, qui est aussi dentiste, comme moi bientôt.

L'idée de faire de la télévision, comme votre amie Camille Cerf et de nombreuses autres anciennes Miss France, ne vous tente pas?

J'ai toujours envie de prouver qu’on peut tout faire. Quand je me suis engagée dans ce concours, je voulais prouver qu'une femme n'avait pas à choisir entre travailler, être coquette et être une Miss. J'ai essayé d’être une Miss et une future dentiste. Mais concernant la télévision, si on me propose quelque chose qui me paraît sympathique, pourquoi pas. Je ne me ferme pas de portes, mais je ne vais pas forcément le provoquer.

"Je ne m'exprime pas sur mes opinions politiques"

Comment avez-vous apprivoisé l'intérêt que suscite toujours une nouvelle Miss France pour les médias?

Au début, c'est assez difficile, on a peur de dire des bêtises parce qu'on représente la Société Miss France. Je faisais attention en ne disant que le strict minimum. Mais au fil de l'année, je me suis rendue compte que je pouvais m'exprimer librement. Oui, je représente la Société Miss France, mais je me représente surtout moi. J’ai envie que les gens entendent ce que j’ai envie de dire.

Malgré tout, n'est-ce pas frustrant de ne pas pouvoir exprimer ses opinions politiques quand on est Miss France, surtout quand l'actualité politique est aussi dense?

Oui, même si dans la vie de tous les jours, je ne m'exprime pas trop non plus sur ces sujets. Mais j’ai une famille qui est très politisée, qui milite beaucoup. J’ai grandi dans les débats politiques entre mon grand-père, mon père, mon frère... Je me sentais toujours un peu en dehors de tout ça, mais bien sûr, ça m'a forgé mes opinions, mes idées. Mais j’avais déjà appris plus jeune à ne pas m’exprimer sur tous ces sujets, car j’avais vu tous les problèmes que cela posait dans une famille. Donc je n’imagine même pas à l’échelle de la France...

"Il existe une malédiction chez les Miss"

Chaque année, aucune Miss n'échappe à cette question, mais est-il vraiment possible d'avoir une vie amoureuse quand on est Miss France ?

On parle beaucoup de cette malédiction chez les Miss qui perdent leur petit ami en cours d'année. Et c'est un peu vrai quand même... C’est une année difficile, car c’est une année où on n’est pas du tout présent. On est toujours parti. Quand une personne est jalouse, c'est très difficile et quand elle ne l'est pas, elle peut très vite le devenir. Mais c'est encore plus dur pour celui qui reste, qui nous attend. Mais ça peut exister les histoires qui durent. Je n'ai pas dit mon dernier mot! (rires)

Cette année encore, une candidate de Miss France a été destituée pour avoir fait des photos artistiques dénudées. Selon vous, le règlement doit-il toujours être aussi ferme sur le sujet?

C'est triste, parce que c’est dur pour une jeune femme d’abandonner pour ces raisons-là, mais après c’est le règlement. Les photos topless sont interdites. C’est comme la taille. On est obligé de mettre une limite. Ca me fait toujours mal au cœur quand je rencontre une fille magnifique, que je l'encourage à participer à Miss France et qu'elle me répond ne pas pouvoir car il ne lui manque qu'un centimètre. Pour les photos, c’est la même chose. On est obligé de mettre des règles, parce que si on autorise ça, après on va autoriser des vidéos, etc... Je suis un peu désolée pour elle, parce qu’elle méritait d’y participer.