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Investiture de Trump: Jackie Evancho explique avoir accepté d'y chanter "pour son pays”

Jackie Evancho sur scène en juillet 2016 à Washington

Jackie Evancho sur scène en juillet 2016 à Washington - Paul Morigi / Getty Images North America - AFP

La jeune chanteuse de 16 ans, à qui l'on reproche d'avoir accepté de chanter à l'investiture de Donald Trump, a répondu aux attaques.

Parmi une foule d'artistes sollicités, elle est la seule à avoir dit oui. Alors que Céline Dion, Elton John, Bruno Mars, Justin Timberlake ou bien les rockeurs de Kiss ont tous refusés de chanter à l'investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain, Jackie Evancho a, elle, accepté de se produire lors de la cérémonie pour chanter l'hymne national américain. 

"Quelque chose de personnel"

La jeune artiste de 16 ans, révélée au grand public grâce à l'émission télévisée America’s Got Talent lorsqu'elle en avait 10, fait depuis l'objet de virulentes critiques, notamment sur les réseaux sociaux. Interrogée à ce sujet par le New York Times, elle a tenu à se défendre, précisant que sa prestation à venir n'avait aucun rapport avec ses opinions politiques.

"C'est juste quelque chose de personnel, je crois", a-t-elle avancé. "Je me suis juste dit que je faisais ça pour mon pays. Alors si les gens me haïssent, c'est pour la mauvaise raison". 

Le boycott de la soeur de Jackie Evancho

Il est vrai que la participation de Jackie Evancho n'a pas manqué d'étonner, notamment dans la mesure où sa soeur, Juliet, est transgenre. Cette dernière a même décidé de son côté de ne pas assister à l'événement, rapporte le site Entertainment Weekly. Mike Pence, futur vice-président, est un véritable opposant au mouvement LGBT et a notamment fait passer une loi permettant aux entreprises de refuser leurs services aux personnes homosexuelles ou transsexuelles dans l'état de l'Indiana.

L'investiture de Donald Trump se déroulera le 20 janvier prochain devant le Capitole à Washington. Pour les siennes, Barack Obama avait eu droit aux présences d'Aretha Franklin en 2009, puis de Beyoncé en 2013.

Nawal Bonnefoy