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Harcèlement, humiliations, Salma Hayek raconte ses relations avec Harvey Weinstein

Salma Hayek.

Salma Hayek. - CHRIS DELMAS / AFP

La comédienne Salma Hayek a affirmé ce mercredi dans le New York Times avoir elle aussi été harcelée par le producteur Harvey Weinstein.

L'actrice d'origine mexicaine Salma Hayek a évoqué, dans un témoignage publié mercredi par le New York Times, ses relations avec Harvey Weinstein, qui l'a, selon elle, harcelée, humiliée et menacée, cherchant à faire échec au projet de sa vie, un film sur Frida Kahlo. "Harvey est mon monstre aussi", c'est le titre qu'a choisi l'épouse de François-Henri Pinault pour ce texte publié plus de deux mois après l'article du New York Times qui a fait tomber le producteur hollywoodien de son piédestal.

La production pénible de Frida

L'actrice de 51 ans affirme avoir été harcelée à de nombreuses reprises par Harvey Weinstein, qui lui aurait notamment demandé, en différentes occasions, de prendre une douche avec lui, de le laisser avoir un contact sexuel avec elle ou de se mettre nue devant lui avec une autre femme. Elle décrit, comme beaucoup d'autres depuis deux mois, un Harvey Weinstein mélangeant douceur et agressivité, manipulateur en diable, à qui elle a toujours refusé de céder, assure-t-elle.

Mais l'essentiel du récit se concentre sur la production du film Frida, projet très cher à Salma Hayek, grande admiratrice de la peintre mexicaine. auLe studio Miramax, fondé et dirigé par Harvey Weinstein et son frère Bob, avait décidé de produire le film (sorti en 2002), dont Salma Hayek était également co-productrice et détentrice des droits du script.

Conscient qu'elle ne céderait jamais à ses avances, même pour faire son film, Harvey Weinstein lui aurait dit qu'il avait choisi une autre actrice qu'elle pour incarner le rôle principal. Elle dit avoir alors saisi des avocats pour plaider la mauvaise foi et récupérer le contrôle de la production. Une fois le tournage entamé, elle raconte qu'Harvey Weinstein serait intervenu à plusieurs reprises pour critiquer la direction du projet ou Salma Hayek elle-même.

R.V. avec AFP